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Grand Angle

Guerre au Yémen : Après le retrait des Emirats arabes unis , le Maroc pourrait se désengager

Le ministre émirati des Affaires étrangères a annoncé, hier, le désengagement de son pays des opérations militaires de la coalition arabe. Le prince héritier, Mohamed Ben Zayed, a cautionné dans un tweet les déclarations de son chef de la diplomatie. Après les Emirats, y-aurait-il un possible retrait du Maroc de la guerre au Yémen ?  

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Les Emirats arabe unis décident de mettre un terme à leur engagement militaire au Yémen. L’annonce en a été faite par le ministre des Affaires étrangères, Anwar Gargash, lors d’un point de presse tenu hier soir à Abou Dhabi. «Notre point de vue est clair aujourd'hui : la guerre est finie pour nos troupes», a-t-il  déclaré.

«Nous surveillons les arrangements politiques, donnant aux Yéménites le pouvoir dans les régions libérées» a ajouté le chef de la diplomatie émirati. Cette position officielle a été immédiatement confirmée, dans un tweet, par le prince héritier cheikh Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, commandant en chef adjoint des forces armées.

Ce désengagement serait-il la conséquence des pertes subies par le contingent émirati déployé au Yémen durant les derniers jours ? Les forces de l’armée de l’air ont déploré, les 12 et 13 juin, la perte de quatre pilotes et deux hélicoptères de combat. A ce bilan s’ajoute le crash en mars d’un avion de chasse.  

Qu’en est-il du Maroc ?

Ce retrait pourrait annoncer un possible retrait du Maroc de la guerre au Yémen. Pour rappel les avions F-16 des FAR qui combattaient Daesh ont été mis à la disposition des Emirats. «Le Maroc est engagé sous la houlette des Emirats arabes unis», avait expliqué Salaheddine Mezouar devant la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants.

Des accords de coopération militaires et sécuritaires, secrets ou déclarés, lient par ailleurs Rabat et Abou Dhabi, et ce depuis les années Hassan II. Le dernier en date, officiel, remonte au 18 septembre 2014 avec l’adoption par le conseil de gouvernement marocain d’une convention de coopération militaire avec les Emirats. Celle-ci portait essentiellement sur l'élaboration d'études et de recherches conjointes dans le domaine des industries militaires et des aspects techniques, la contribution au transfert de technologie et technique.

En revanche peu d’informations ont filtré sur l’accord, révélé en mai 2015 par la chaine saoudienne Al Arabiya, prévoyant une coordination et un meilleur échange d’informations entre les services de sûreté de chaque Etat dans les programmes de lutte contre les groupes terroristes et les réseaux de crimes transfrontaliers, notamment dans la traite des humains, le blanchiment d’argent, la falsification de devises et le trafic de drogue.

La guerre au Yémen a baissé d’intensité. Sous l’égide des Nations Unies, des négociations sont en cours au Koweït entre des représentants du gouvernement du président Hadi Mansour et les chiites houthis soutenus par leur allié le sunnite président déchu Abdellah Saleh.

Rira bien qui rira le dernier
Auteur : hhhhhhhhhhh
Date : le 29 juin 2016 à 17h23
Ce ne sont pas le demi million de dollars que boutkefta à donner à Hillary qui va la faire changer d'avis sur certain dossier.
Pauvres de toi. Peuple pille.
Tu verras
Auteur : Hamio
Date : le 25 juin 2016 à 09h10
Hillary prendera bien le bureau oval.
Tu saura à ce moment la valeur que portent les us à l'amitié , pauvre gents !!
En plus t'es journaliste tu écris dans quel canard makhzenien ? ....ou alors tu es spécialisée forum et commentaires .
gaz algérien
Auteur : maliikkoo
Date : le 23 juin 2016 à 21h40
Je vois pas comment l'Algérie va continuer dans la durée à livrer du Gaz aux égyptiens étant donné que l'Égypte a récemment découvert le "plus grand" gisement de gaz au large des ses côtes méditerranéennes.
Lofti a tout vu connais tout
Auteur : hhhhhhhhhhh
Date : le 21 juin 2016 à 17h07
D'après lui l'Arabie saoudite et les grands pays exportateurs de pétrole sont ds la merde et pas "l'âne j'ai ris".
Laissons le parler, ça fais du bien de rire en C jours de jeune.
´
Auteur : Rafik1977
Date : le 21 juin 2016 à 15h36
Une éventuelle accession de la démocrate Hillary Clinton au très enviable Oval office de la Maison Blanche donne des sueurs froides à Alger et au Polisario au point de crier à «la grande catastrophe» !
Une forte secousse médiatique s’est fait entendre à Alger et à Tindouf dès l’annonce de l’investiture démocrate de Hillary Clinton, qui en cas de victoire en novembre prochain deviendra la première femme présidente de la non moins première puissance mondiale. Mais ce n’est pas tant l’éventualité de l'élection que la proximité de l’ex-secrétaire d’Etat avec le Maroc qui semblerait poser problème pour le voisin de l’est. Un confrère algérien, qu’on se passe de nommer tellement ce qu’il écrit est innommable, a poussé le bouchon jusqu’à présenter cette élection comme «une grande catastrophe» pour l’Algérie !

Alliant paranoïa et caniveau, ce canard nauséeux et de mèche avec les milieux glauques du renseignement militaire algérien a repoussé toutes les limites de l’indécence en qualifiant l’ancienne première dame des Etats-Unis de «candidate achetée par le Makhzen» !

Cette violence verbeuse trahit pourtant une crainte à peine voilée chez Alger qu’une éventuelle arrivée de Hillary Clinton au pouvoir brouillera certainement ses cartes, notamment sur le registre du dossier saharien dont elle veut continuer à faire un instrument de chantage à l’encontre du Maroc.

Autre source d’inquiétude pour Alger, le fait que, au-delà de l’amitié évidente qu’elle porte au Maroc et au roi Mohammed VI, Hillary Clinton connaît mieux que quiconque aux Etats-Unis les ressorts de ce conflit saharien créé de toutes pièces par Alger à la faveur d’une entité séparatiste instrumentalisée dans le seul but de nuire aux intérêts du royaume du Maroc.
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