Ban Ki-moon fait marche arrière. Le secrétaire général a accepté de retirer la coalition arabe, sous commandement saoudien, de la liste noire des parties violant les droits des enfants. L’annonce en a été faite lundi soir par le représentant permanent de Ryad à New York, Abdellah Al Moâllimi, lors d’un point de presse diffusé en direct par la chaine Al Jazeera.
Le diplomate a précisé devant les journalistes que le retrait est «définitif et irrévocable», rejetant ainsi des informations faisant état d’une mesure «provisoire» de la part de Ban Ki-moon en attendant les conclusions d’une enquête sur le meurtre de centaines d’enfants yéménites par les forces de la coalition arabe.
«La logique, les preuves et les informations que nous avions présentées étaient suffisantes pour que le secrétaire général des Nations Unies corrige sa décision», a expliqué Al Moâllimi.
Comme nous avions annoncé dans un précédent article, le nom de la coalition arabe n’était pas initialement sur la liste noire. C’est à l’ «initiative» de Ban Ki-moon que l’inscription a été possible.