Seront aussi autour de la table : Pierre Lellouche, Secrétaire d’État chargé du commerce extérieur en France, Alain Finkielkraut, philosophe, et Mathieu Guidère, professeur de veille stratégique à l’université de Genève et spécialiste des groupes islamistes. Moulay Hicham ne s’exprimera pas seulement en tant que cousin du roi, mais aussi dans le cadre de ses fonctions internationales. Il est, notamment, membre du conseil consultatif de l’ONG Human Rights Watch.
Décidemment très courtisé par les médias, le «prince rouge» s’était déjà exprimé dans une longue interview au journal El País, le 31 janvier. L’émission reviendra, à n’en pas douter, sur le propos très polémique qu’il y avait tenu, en jugeant que : «Le Maroc n'est pas encore touché mais il ne faut pas se leurrer sur ce fait : pratiquement tous les systèmes autoritaires vont être atteints par la vague de contestation et le Maroc ne fera probablement pas exception.» Il avait ajouté : «Quant à l'Europe et plus globalement, le monde occidental, il doit se réveiller, arrêter de soutenir des dictatures non-viables et tout faire pour appuyer des mouvements qui visent le changement pluraliste dans la région.»