Après le business, Khalid Alioua a repris ses activités politiques. L’ancien PDG du CIH était l’invité d’une conférence sur l'enseignement, organisée par l’USFP, où il a présenté sa recette pour réformer le secteur.
C’était d’ailleurs sa première participation officielle à une réunion de son parti depuis sa mise en «liberté provisoire», le 4 mars 2013 pour assister aux obsèques de sa mère.
Depuis, Alioua refuse toujours de répondre aux convocations de la justice marocaine qui l’accuse entre autres de «dysfonctionnement dans la gestion de la banque et les unités affiliées aux CIH», de «dilapidation de deniers publics» et d'«abus de pouvoir».
L’ex-ministre, sous les gouvernements El Youssoufi et Jettou, avait été arrêté en juin 2012 et placé immédiatement en détention à la prison Oukacha de Casablanca. Si son interpellation était alors présentée comme une expression de la volonté du gouvernement Benkirane de combattre la corruption et la dépravation, sa "libération" l'a mise définitivement sous le boisseau.