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Breve

Des détenus salafistes demandent la réouverture de l'enquête sur les attentats du 16 mai

Publié
images d'illustration(DR)
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C’est loin de capitale économique où un rassemblement pour la commémoration des événements tragiques est prévu ce soir qu’ils ont décidé de manifester. C’est à Rabat, devant le parlement que quelques 150 anciens détenus salafistes accompagnés de leur famille ont manifesté 13 ans, jour pour jour, après les attentats de Casablanca, rapporte l’AFP.

A l’initiative du «comité pour la défense des détenus islamistes», le rassemblement visait à réclamer la réouverture de l’enquête sur les attentats du 16 mai 2003, considérée par les manifestants comme «le plus grand mensonge qu'aient connu les Marocains». «Nous réclamons l'ouverture d'une enquête transparente et impartiale sur les évènements du 16 mai. Nous demandons au chef du gouvernement Abdelilah Benkirane de répondre à cette demande qu'il avait lui-même formulé lorsqu'il était dans l'opposition (...)», a confié à l'AFP le coordinateur du comité Oussama Boutaher.

« Le gouvernement a fui ses responsabilités concernant notre cause » ont accusé les manifestants. «Nous attendons encore la libération de nos maris et de nos fils dont certains sont détenus dans des prisons situées à des centaines de kilomètres de leurs famille s», a fait savoir  pour sa part Moussaid Hasna, la porte-parole du comité.

Pour rappel, au lendemain des attentats du 16 mai 2003 qui ont fait une quarantaine de morts et une centaine de blessés, quelques 8 000 personnes ont été arrêtées dont plus d’un millier ont été condamnées et 17 condamnées à mort. Mais ces dernières années, en signe d’apaisement, le roi Mohammed VI a gracié plusieurs d’entre elles dont des détenus salafistes. D’autres par contre sont encore détenus dans des prisons marocaines.

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