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Breve

Maroc : Remettre en doute « le choix démocratique » ne conduira pas en prison les journalistes

Publié
Nabil Benabdellah et Abdelilah Benkirane / Archive - DR
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Les journalistes et acteurs associatifs marocains échapperont à la détention s’ils remettent en doute «le choix démocratique» du pays. Les députés du PPS et du PJD avaient proposé d’introduire, dans le cadre de l’examen du projet de loi 73-15 modifiant et complétant quelques articles du code pénal relatifs à la presse et à l’édition, cette nouvelle ligne rouge sanctionnée d’un à trois ans et d’une amende pouvant atteindre 100 mille dh contre toute publication.

Mais l’initiative des deux partis n’a pas eu l’adhésion nécessaire des autres groupes parlementaires. Faute de soutien, les partisans du Livre et de la Lampe se sont vus contraints de retirer leur proposition, balisant, ainsi, le terrain à l’adoption mercredi du texte par les membres de la Commission de la justice et de la législation de la Chambre des représentants.

Le projet de loi garde les mêmes sanctions prévues par le ministère de la justice à l’encontre des insultes contre les «fondements de la nation». Les atteintes à l’islam, au régime monarchique ou à l’intégrité territoriale seront passibles de «six mois à deux années de prison et à une amende de 20 000 à 200 000 dirhams».  

Le gouvernement Benkirane a adopté le projet de loi 73-15, le  23 décembre 2015.

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