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Grand Angle

Les projets d’investissement saoudiens au Sahara dérangent l’Algérie

Trois jours seulement après la visite d’El Himma à Ryad, le président Bouteflika a envoyé Tayeb Belaiz, ministre d’Etat et son conseiller spécial, en Arabie Saoudite. L’émissaire s’est entretenu avec le roi Salman et le premier prince héritier. Les projets d’investissement saoudiens au Sahara étaient au cœur des discussions, affirme une source à Yabiladi.

Publié
Photo : SPA
Temps de lecture: 2'

Lundi 4 avril, Tayeb Belaiz, ministre d’Etat et conseiller spécial du président Bouteflika, s’est rendu en Arabie Saoudite. L’émissaire s’y est entretenu avec Salman. Officiellement, cette visite avait pour objectif d’«apporter des éclaircissements» au roi wahhabite sur les positions de l’Algérie vis-à-vis de certains dossiers arabe, a déclaré Belaiz à la presse de son pays. Celle-ci découle, explique-t-il, de «son legs historique, depuis la guerre de Libération, consacrant le principe de non-ingérence dans les affaires internes d’autres pays».

Alger «s’interdit toute ingérence dans les affaires internes des pays et des peuples, et privilégie toujours les solutions politiques  pacifiques, tout comme elle rejette la violence qui n’engendre, de son point de vue, que la violence. L’Algérie favorise toujours le règlement des problèmes dans le  cadre des canaux internationaux, à l’instar de l’ONU», a-t-il déroulé.

Le conseiller spécial du président algérien était porteur d’un message oral au souverain saoudien. Les médias officiels du voisin de l’Est ont omis de mentionner ce détail d’une importance capital dans l’Histoire des relations diplomatiques entre les deux Etats qui traversent une mauvaise passe.

Les investissements saoudiens au Sahara au cœur des discussions ?

 «Au-delà des déclarations de Tayeb Belaiz à la presse de son pays, son déplacement intervient seulement trois jours après l’audience qu’a accordée Salman à Fouad Ali El Himma et à Nasser Bourita, les deux émissaires du roi Mohammed VI.  Une réaction, au demeurant tardive, de la part des Algériens afin de convaincre les Saoudiens de suspendre leurs projets d’investissement au Sahara», nous confie une source au Sahara.

Elle ajoute que «les Saoudiens n’ont pas besoin de la visite d’un émissaire de Bouteflika pour prendre acte des positions de l’Algérie sur l’Iran, le Hezbollah, la Syrie et la coalition militaire islamique. Ses positions sont connues de tous et déjà martelées solennellement depuis des mois par les Algériens à l’occasion de réunions de la Ligue arabe ou lors la dernière session du conseil des ministres arabe de l’Intérieur qui s’est tenue le 2 mars en Tunisie».  

En mars, le ministre marocain des Affaires étrangères avait reçu des investisseurs saoudiens, qui étaient accompagnés par l’ambassadeur du royaume wahhabite à Rabat, intéressés par des projets dans les provinces sahariens. Quelques jours plus tard, ils avaient effectué deux visites à Laâyoune et Dakhla.

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Auteur : moumen2
Date : le 08 avril 2016 à 18h36
au contraire cela prouve la différence entre bien investir et bien gérer, l' Espagne a rattrapé son retard en moins de 20 ans avec une dette colossale, plus une crise sans precedent,
il n' y a pas longtemps on voyait encore des ânes devant
les maisons, les porteurs de bagages dans les gares, et les vendeurs de beignets au bord de la route, sans oublier les mendiants , regardez aujourd'hui l' Espagne , ca donne a réfléchir a nos dirigeants qui passent plus de temps a chamailler et se remplir les poches qu' a la construction de leurs pays, il aurait été bénéfique pour tous. mais bon "cause toujours tu m' intéresse"
réponse
Auteur : moumen2
Date : le 08 avril 2016 à 18h17
merci l' ami une petite anecdote, mon père nous a donner a
mon frère et moi 50000 dh chacun en 1980, moi j' ai investis
dans l' achat d' un lopin de terre 127m2 exactement a 600 dh le m2 en plein ville, avec un petit empreint de 30000dh, au jour d' aujourd'hui le même terrain au même endroit c' est 15000 dh le m2, alors que mon frère n' a pas écouter a placé sa part dans la caisse d' épargne une dizaine d' années après avec l' inflation et le recul du dirham, il ne pouvait acheter même pas 10m2, ce qui arrive exactement a l' algérie, il voulait montrer au autres, vous voyez moi je n' ai pas de dettes, mais elle oublie que avec tout ses avoirs
elle ne pourra jamais rattraper le Maroc malgré ses dettes
car les prix des matières premieres d' aujourd'hui ils ne seront pas les mêmes demain
@fatem
Auteur : national geographic
Date : le 08 avril 2016 à 13h07
fatem,il faut appeller un chat un chat...maroc et algerie vont tous les deux DROIT au mur.c est malheureux d avoir deux visions extremes du grand magrehb alors que la complementarite de alger et rabat serait sans aucun doute une union sacree voir plus prometteuse que l union europeenne..en effet deux visions paralleles;l une algerienne qui prone la rente des matieres premieres et une societe de consommation ...alors que a l inverse vous avez un jeune roi tres intelligent qui mise sur le capital humain et l innovation...facteurs strategiques!je suis sure que si collaboration et ouverture de la frontiere le roi du maroc mettra l algerie debout et souveraine en moins de 6 mois..
La question de la dette
Auteur : FATEM95
Date : le 08 avril 2016 à 11h51
Cette question de la dette revient régulièrement et elle est trompeuse. Je ne ne suis pas économiste, mais de mes modestes connaissances j'ai compris qu'un pays sans dettes n'est pas forcément sain et qu'un pays endetté n'est pas forcément en danger. Il y a des indicateurs qui permettent de démêler le bon du mauvais mais je ne m'y aventurerai pas. Il faut juste savoir que tous les pays qui se sont industrialisés dans les années 70-80 et 90 (dragons du Sud-Est asiatique) n'ont pas de grandes ressources naturelles, pour démarrer la machine ils ont emprunté, mais emprunté pour de l'infrastructure et pour produire, c'est-à-dire investir. Ils ont remboursé après. Des économistes algériens de renom disent que l’Algérie a "déconné" en remboursant toute sa dette. Et que c'était plus rentable d'investir une partie dans son appareil industriel.
En face le Maroc est aujourd'hui endetté (dette publique) à un peu plus de 30% du PIB. ça lui a permis de construire ses autoroutes, son port de Tanger, ses aéroports et ses barrages. Qui s'en plaindrait ? Et il rembourse.
Par contre emprunter pour payer les fonctionnaires, c'est dangereux. Ce que fait la France et d'autres pays. Mais on n'est pas au même niveau.
@moumen
Auteur : national geographic
Date : le 08 avril 2016 à 10h19
lol..! Il ne faut surtout pas se sentir satisfait de la 24e place occupée par l’Algérie ou son voisin marocain(56) dans le classement des pays détenant les plus importantes réserves d’or, car ils restent très loin derrière les États-Unis (8133,5 tonnes), l’Allemagne (3391,3 tonnes), l’Italie (2451,8 tonnes), la France (2435,4 tonnes) et la Suisse (1040)..il y a une totale opacite sur les avoirs algeriens a l etranger car le regime algerien a cede et transfere tous ses avoirs et reserves d or au usa et au fmi ..bref ils ont vendu les bijoux de famille du peuple algerien pour rester au pouvoir ...VOLEURS! l ideal pour alger c est de rappatrier cet or et devises mais les plans economiques sur 15 ou 20 ans en algerie a 100% cautionnes par ces reserves aupres des creanciers rendent cette option impossible...seul la derniere phrase de loftizaki a un sens ...effectivement maroc et algerie empruntent et s endettent..et si alger n arrete pas de mettre des battons dans les roues de son voisin,il n y aura pas de jaloux leurs dettes seront egales!
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