Londres : L’assassinat du Marocain Sofiyane Belmoudden planifié sur Facebook

Par Yabiladi

Publié Le 26/01/2011 à 13h38

La cour criminelle de Old Bailey a confirmé hier (25 janvier) que l’assassinat tragique du jeune Soufiyane Belmoudden qui avait eu lieu à Londres en mars 2010, a bien été planifié sur Facebook.

Les accusés qui ont plaidés non-coupables, auraient participé à des discussions sur le réseau social la veille des faits, en vue d’élaborer le plan à exécuter mais aussi pour parler des armes qu’ils allaient se procurer. Selon des temoins qui étaient sur place, les présumés auteurs possédaient plusieurs armes dont «une épée de Samouraï d’une lame de 20-30 cm de long, des machettes et des couteaux», rapporte la MAP.

Le 25 mars dernier, l’adolescent marocain qui était âgé tout juste de 15 ans, avait été poursuivi par une vingtaine d’adolescents qui l’ont poignardé à 9 reprises et sous les yeux de milliers de témoins. La scène s’était produite dans la station Victoria, l’une des plus fréquentées de la capitale.

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Voir 1 commentaires

Racisme de tous les jours !

Auteur : hawkwind
Date : le 27 janvier 2011 à 13h27

C'est un fait loin d'être divers pour nous marocains, mais une simple anecdote, certes dramatique et tragique, mais au combien répétitive au sein de l'UE. Le racisme est un fait culturel profondément ancrée dans l'inconscient européen, et transmis comme un héritage patrimonial identitaire par tous les rouages de la société (partis politiques, système éducatif, etc...). La solution à cet état de faits désarmant est complexe et de longue durée, puisque nécessitant une prise de conscience réaliste et non-idéologique des futures générations.
Toutes mes sincères condoléances aux parents de Soufiyane Belmoudden, une victime innocente et beaucoup trop jeune pour un tel sort tragique.
Quant à l'implication des réseaux sociaux dans cette dramatique issue, elle ne forme pas le noyau central de la problématique. Puisqu'il ne s'agit que d'outils de communication, et comme tout outil, ils ne peuvent être mis en cause dans l'application perverse de leurs utilisateurs; un arme ne tue que si on l'utilise.