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Grand Angle

Patinage artistique : Le Maroc va prospecter les jeunes talents parmi les MRE

Le patinage artistique au Maroc n’avait pas fait autant parler de lui que ces deux dernières semaines avec la victoire d’une MRE au championnat national. La discipline est encore à ses débuts, mais la Fédération entend tout faire pour la développer. Une de ses stratégies : la prospection au sein de la communauté MRE dans les grandes nations du patinage.

Publié
Karen Gherrabi, championne du Maroc 2016. Photo/DR
Temps de lecture: 3'

«Le Maroc croit beaucoup au patinage artistique et nous allons le développer», déclare à Yabiladi Malik El Harim, président de l’Association des Sports de glace au Maroc (ASGM) et président de la commission patinage au sein de la Fédération royale marocaine du Ski et des sports de montagne (FRMSSM). L’homme qui préfère la discrétion s’exprime ainsi après la victoire de Karen Ghebbari au championnat national le 12 mars dernier à la patinoire du Mega Mall de Rabat. On se souvient de cette jeune Franco-marocaine de 15 ans devenue championne du Maroc après avoir remporté les titres de championne de France minime 2012 et  championne de la ligue 2014.

Sur les traces d'une Suisso-marocaine...

La discipline n’est pas encore développée au niveau national, mais à la Fédération, des travaux sont en cours pour définir les stratégies de développement du patinage artistique au Royaume. Et l’une d’elles est déjà arrêtée. Il s’agit de la prospection parmi les athlètes MRE des grandes nations du patinage, indique M. Harim. Il s’agit même d’un «projet à court et moyen terme», selon ses précisions. Outre Karen Ghebbari, la Fédération est déjà sur la piste d’une Suisso-marocaine et d’un maroco-canadien dont elle préfère taire les noms.

Pour l’heure, la Fédération ne veut toutefois pas banaliser le travail réalisé jusqu’ici. «Le patinage artistique est une discipline qui demande beaucoup d’implication et d’investissement. Ce que nous avons fait jusqu’à présent n’est pas négligeable», estime M. Hamri, soulignant que le patinage au Maroc, c’est dix ans d’existence et 8 ans de championnat national. D’après lui, la discipline n’a pas bénéficié d’une certaine médiatisation «parce que nul ne s’y intéressait», glisse-t-il. Mais depuis l’année dernière, l’intérêt médiatique autour de Karen Ghebbari ou encore récemment avec le titre de vice-championne de France poussine 2016 remporté par sa cadette, Kirsten Ghebbari, le patinage artistique par les Marocains suscite beaucoup de curiosité.

D’ailleurs la Fédération ne cache pas son intérêt pour des talents comme Kirsten, d’autant plus que dans les compétitions internationales, le Royaume a besoin de challenger les autres nations s’il veut gravir les échelons de cette discipline. Toutefois, la FRMSSM se réjouit déjà que l’ASGM soit devenue, depuis juillet 2015, un membre permanent de l’Union internationale du patinage (ISU) basée à Lausanne, en Suisse, et bénéficie à ce titre du même droit de vote que toutes les grandes nations du patinage artistique au sein de cette fédération mondiale.

L'amélioration de la compétitivité, une priorité

Pour mémoire, la première participation marocaine date de 2014 lorsque l’ASGM a envoyé une Marocaine résidant au Maroc pour participer à une compétition en France.  «Notre participation avait été félicitée. La patineuse n’était certes pas parmi les premières mais elle n’était pas non plus parmi les dernières et vu le niveau des autres sportif et celui au Maroc, c’était encourageant», explique M Harim. Le Maroc a participé à de nouvelles compétitions internationales l’année dernière avec Karen Ghebarri aux épreuves de Logrono en août et Milan en septembre. 

Si le problème de financement est souvent avancé comme une entrave à la participation marocaine régulière à ce type de programme, la Fédération assure ne faire obstacle à aucune démarche. «C’est nous qui prenons en charge le transport et le séjour de l’athlète et l’entraineur. Notre priorité est de relever le niveau des patineurs pour que le Maroc arrive à challenger les autres nations», explique M. Hamri.

D’après lui, les quelques Marocains du Maroc qui évoluent dans la discipline ont un bon niveau en matière d’aisance et chorégraphie. «Mais pour la technique, il faut un travail permanent. C’est normalement 8h de travail par jour», explique-t-il, ajoutant que des formations sport-études seraient l’idéal pour mieux encadrer les jeunes passionnés de patinage.

«Nous sommes en train de voir comment créer un centre», affirme M. Harim. Mais en attendant, la Fédération veut miser sur les MRE. A côté, elle se frotte aux compétences internationales avec notamment l’entraineur international et ancienne championne de France Muriel Boucher-Zazoui de la patinoire Charlemagne à Lyon qui est également directrice technique de la patinoire du Mega Mall de Rabat.

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mdrrr!
Auteur : moss_26176
Date : le 01 avril 2016 à 15h21
Quand il s'agit de profiter des MRE là y a pas photo, on se bouscule au portillon à coup de million de dirham, mais dès qu'il est question de droit de ces même MRE, là plus personne pour répondre aux attentes de ces derniers, pire on les fait payer à tout les niveaux.
Politique de merde
Auteur : banou el hellel
Date : le 01 avril 2016 à 09h15
Il faut surtout des MRE en politique EXEMPLE Myriem Khomri ,Najat Vallaud-Belkacem , Khadija Arib , Ahmed Aboutaleb , Fadila Laanan et autres pour sortir le Maroc de la gadouille dont ils sont les hommes politique du Maroc et qui contrôlent le Maroc depuis 1956 de père en fils comme s'ils sont des hérités de la couronne du Maroc .
Il faut que le Maroc se débarrasse de cette tradition qui fait que les BEN , les Allal fassi ou Fihri les FASSIS contrôlent le Maroc sans partage avec le peuple du Maroc de Casa , Oujda , Marrakech et les autres villes marocaines
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