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Grand Angle

Visée internationale pour les grandes marques de vin du Maroc

Le marché marocain ne suffit plus aux ambitions des producteurs marocains de vin qui veulent se renforcer à l'international explique Financial Times. 

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Temps de lecture: 2'

Bientôt le vin marocain dans les étales à Paris, New York ou Londres ? Les producteurs marocains cherchent actuellement à renforcer leur présence sur le marché mondial, explique le Financial Times qui a consacré un article au secteur et a rencontré le mangement du premier producteur de vin au Maroc, Celliers de Meknès.

Alors que le Maroc était, dans les années 50, le troisième plus grand exportateur de vin au monde grâce aux vignes plantées par les colons français à la fin du 19ème siècle, l’industrie était quasiment morte après l’indépendance. C’est au début des années 90 que le roi Hassan II, qui avait étudié quelques décennies auparavant à Bordeaux, invite des experts et des investisseurs français pour relancer l’industrie.

Il a par la même occasion, accordé 1.100 hectares à Brahim Zniber, qui en 1964 avait créé Celliers de Meknès. Année après année, l’homme d’affaires autodidacte a travaillé à élargir ses terres, augmentant considérablement la production pour ses différentes marques de vins. Aujourd’hui, avec le vignoble Château Roslane, il est le plus grand vigneron marocain.

Ainsi, 26 ans après, l’initiative de Hassan II commence a porté ses fruits. Le Maroc compte huit vignobles qui produisent environ 35 millions de bouteilles par an et emploient jusqu'à 20.000 personnes. Selon l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), le royaume est le deuxième plus grand exportateur de vin sur le continent après l'Afrique du Sud. Cependant, ses volumes d’exportations restent faibles : 52.000 hectolitres, contre 4 millions d’hectolitres pour l’Afrique du Sud.

L’industrialisation de la production, défi majeur

Toutefois, les producteurs misent sur le potentiel du pays, notamment le climat varié qui permet de produire différents types de raisins et donc différents types de vins. Un climat qui, de plus, favorise la faible utilisation des herbicides ou autres produits chimiques, un atout majeur pour la qualité du produit.

Cependant, pour parvenir à s'imposer sur le marché mondial sans perdre son authenticité, les producteurs doivent relever le défi qui «consiste à industrialiser la production, tout en maintenant des normes élevées et une touche traditionnelle», explique Josselin Desprez de Gesincourt, directeur marketing de Celliers de Meknès. D’après lui, la firme envisage développer ses vignes «d'une manière écologique et raisonnable».

Les vignerons attendent également le soutien de la part de l’Etat, qui depuis 15 ans, selon eux, les laisse seuls face aux difficultés du secteur. Un secteur qui ne plait pas à tout le monde dans le pays. On se souvient qu'en 2014, Marjane avait préféré arrêter la vente d'alcool dans ses magasins. En 2015, 17 familles avaient attaqué Carrefour pour la vente d’alcool. Pourtant, malgré ces tensions, les producteurs marocains assurent toujours écouler «la grande majorité» de leur production sur le marché local.

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l'herbe se negocie deja en bourse comme le diamant ou l'or
Auteur : ichiadmia
Date : le 25 mars 2016 à 03h25
?? c'est quoi ce mdr?? vous voulez attendre que les autres patentes tous les produits de cannabis...et quand vous ouvrez les yeyx y a plus rien a faire?
l'herbe de Ktama doit etre valorisee
l'herbe de ktema n'est pas plus mortel que le lait, la cigarette, et meme le pain blanc
IL PLEUVERA
Auteur : HMIMID69
Date : le 24 mars 2016 à 14h25
La Pluie revienne dans une semaine pour 24 heures seulement.
Et l'herbe de Ketama
Auteur : Oujdaoui.
Date : le 24 mars 2016 à 13h28
Et les visées internationales pour les grandes productions d' herbes de Ketama ( rif ) c'est pour quand , aaaaaaa MDR .
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