Al Adl wal Ihssane a boudé la marche de Rabat contre les déclarations du secrétaire général des Nations Unies faites lors de son passage dans les camps de Tindouf et en Algérie. La décision est plutôt surprenante.
La Jamaâ explique qu’elle n’a pas reçu d’invitation de la part des «organisateurs» de la grande manifestation. Aujourd’hui sur son site d’actualité, Omar Iharchane, membre du Cercle politique de l’association et une des figures montantes du mouvement, émet même un doute sur le chiffre de trois millions de participants, annoncé par la MAP. Tout cela renseigne sur une possible crispation des relations entre AWI et le pouvoir.
En novembre 2010, les disciples d’Al Adl wal Ihssane avaient pris part à la marche de Casablanca contre le Parti populaire espagnole suite à l’adoption par le parlement européen d’une résolution condamnant le démantèlement du camp Gdim Izik par les forces marocaines. A l’époque Al Adl wal Ihssane avait justifié sa présence par son engagement à défendre une «cause nationale».