Du nouveau dans l'enquête sur les agressions sexuelles en Allemagne. Alors que les réfugiés accueillis par l'Allemagne étaient désignés comme les principaux auteurs des événements, le procureur Ulrich Bremer a indiqué au quotidien Die Welt que la plupart des suspects étaient des maghrébins, rapporte un média belge.
D'après les chiffres livrés par Ulrich Bremer, sur les 58 suspects de la police dont des mineurs, 3 seulement viennent d'un pays en guerre. Cependant, la liste des suspects comporte 25 Algériens, 21 Marocains et 3 Tunisiens. Il s'y ajoute 3 Allemands et 2 Syriens. D'autres suspects originaires du Monténégro, d'Irak, de Libye et d'Iran complètent cette liste.
Sur l'avancée de l'enquête, le procureur révèle que "jusqu'à présent, la police a interrogé plus de 300 personnes en lien avec ces agressions sexuelles. En plus de ces interrogatoires, nous avons à disposition plus de 590 heures de matériel vidéo et avons analysé 1,1 million de mouvements par données téléphoniques". 13 personnes sont en détention pour leur participation aux agressions dont 5 pour agressions sexuelles. Dans les autres cas parmi ces 13 personnes, la plupart sont en détention pour vol, recel, violence et résistance aux forces de l'ordre.
Pour rappel, la police allemande a été saisie de 1 054 plaintes dont 454 concernent des cas de violences sexuelles et 600 autres liées à des délits et des vols. Ces plaintes ont provoqué un scandale en Allemagne lorsque lors de la nuit de la Saint-Sylvestre, plusieurs filles ont rapporté avoir été rackettées, volées, ou sexuellement agressées par des personnes qui avaient "l’apparence de réfugiés". Mais les premières conclusions de l'enquête ont confirmé les suspicions que les agressions avaient été commises par des jeunes maghrébins déjà connus des services de police allemands.