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Grand Angle

Sommet de l’UA : Le Maroc parviendra-t-il à écarter l’Algérie de la présidence de la commission africaine ?

Le 26e sommet de l’Union africaine se tiendra les 30 et 31 janvier à Addis-Abeba, en Ethiopie. Le Maroc a dépêché sur place la ministre déléguée aux Affaires étrangères. Le royaume suit avec un grand intérêt le changement prévu, en juillet 2016, à la présidence de la Commission, un poste sur lequel lorgne Ratmane Lamamra. Le ministre des Affaires étrangères algérien a d’ici le mois de mars pour déposer sa candidature. Le Maroc a quelques mois pour convaincre un de ses alliés continentaux à participer à la course.

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La capitale éthiopienne abrite les travaux du 26e sommet de l’Union africaine (UA). La grande messe a commencé, hier, par une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UA. Le Maroc est présent à Addis-Abeba mais ne prend pas part aux travaux. Même s’il n’est pas un membre de l’organisation, le royaume a dépêché sur place la n°2 de sa diplomatie pour rencontrer ses homologues du continent.

L’objectif de ce déplacement est d’expliquer aux responsables africains, qui le souhaitent, la position du royaume sur le différend territorial du Sahara occidental. Mbarka Bouaida a déjà eu des entrevues avec les ministres des Affaires étrangères de la Côte d'Ivoire, du Togo, de l’Ile Maurice, du Malawi, du Sénégal et de l’Egypte.

Un sommet crucial pour Rabat

Au-delà de ses réunions, le royaume suit avec un grand intérêt le changement prévu à la tête de la Commission africaine. L’actuelle présidente la sud-africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, dont le mandat expire en juillet 2016, ne manifeste aucun enthousiasme à briguer un second mandat. Elle nourrit en effet des ambitions présidentielles mais dans son propre pays. Nkosazana souhaite succéder à son mari, Jacob Zuma, à la magistrature suprême en 2019.

A priori le départ de Dlamini-Zuma est une bonne chose pour le Maroc. Néanmoins, les nouvelles en provenance d’Addis-Abeba font état d’un projet algérien pour présenter la candidature de Ratmane Lamamra pour diriger la commission africaine. Il faut dire que ce dernier connait assez bien les rouages de l’UA. Il avait occupé pendant cinq années (2008 à 2013), le poste de commissaire à la paix et à la sécurité au sein de l’organisation continentale. Il était également envoyé spécial au Libéria en 2003. Le nom de Lamamra circule en coulisse depuis la fin de 2014. Il a d’ici le mois de mars pour se prononcer et soumettre officiellement sa candidature.

Cette perspective ne devrait pas ravir les officiels marocains. En vue de renverser la balance en leur faveur, ils devraient tenter de persuader un de leurs alliés sur le continent de prendre part à la course à la succession de la sud-africaine. Pour ce faire, Rabat parie sur la coopération des membres de la Communauté des États Sahélo-Sahariens (CEN-SAD). Mme Bouaida s’est d’ailleurs entretenue hier avec le secrétaire général de ce groupement régional qui réunit 28 Etats. Le royaume peut également compter sur d’autres pays africains qui défendent la position marocaine sur le Sahara.

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Il n est jamais trop
Auteur : othmans
Date : le 29 janvier 2016 à 01h01
Pour bien faire. On fait ce que dans les années 60.... trahi par l Oua trompé par l Oua contrôlée alors par l Algérie et son soutien et complice la Franceafrique. Notre réclamation contre l Algérie,frontières, y a été honteusement enterré
Retourne sur Algérie pathétique.
Auteur : bokhass
Date : le 28 janvier 2016 à 23h06

Dis moi l'alge-Rien ...cette "chose "dont tu parle,qui l'a fait poussée en vous :le marocain, le turc ou le français?
A mon avis ,il y'avait sûrement les 3.
Rien d'inhabituel, M. Jaabouk !
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 28 janvier 2016 à 22h34
Je vois que M. Jaabouk a beaucoup d'imagination et il se permet même d'envisager des scénarios qui frôlent la fiction.

A titre d'information, le Maroc a toujours dépêché la n°2 de sa diplomatie pour rencontrer ses homologues du continent, à chaque réunion de l'UA et le but était toujours de défendre la position du Maroc dans le dossier du Sahara Marocain. Donc, rien d'inhabituel.

Le Maroc a quitté l'UA de son plein gré et personne ne l'a obligé à le faire et il peut revenir quand il veut quand cela l'arrange. En attendant, sa présence lors des réunions de l'UA est une manière de contrer les manigances de la junte militaire algérienne qui ne ménage aucun effort pour nuire au Maroc.
Si tu veux vérifier par toi même cette chose sacrée qu'on a entre les jambes...
Auteur : moden
Date : le 28 janvier 2016 à 20h37
...Tu n'as qu'à essayer de venir la toucher...
Quant aux villes spoliées par ton régime, ce n'est qu'une question de temps
Dernière modification le 28/01/2016 20:46
Je réponds à regret.
Auteur : Le barreur
Date : le 28 janvier 2016 à 20h26
C'est précisément cette chose-là qui est le propre des marocains. Certains en ont fait l'expérience en 1963 et encore en 1976 à Amgala. Depuis, ils aboient, mais de très loin. Et c'est la peur d'avoir un jour à rendre au Maroc Bechar et Tindouf qui les fait aboyer. Quant à Dakhla-la-magnifique,elle n'entend pas leurs aboiements : ils sont si loin !
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