Menu

Grand Angle

Marocains expulsés d’Algérie : Des députés demandent au gouvernement de saisir la Cour internationale de justice

Le dossier des expulsés marocains d’Algérie est toujours au point mort. Cet après-midi, des députés ont demandé au gouvernement de recourir à la Cour international de justice à La Haye pour rendre justice aux victimes.

Publié
Mbarka Bouaida, ministre de la Coopération / DR
Temps de lecture: 2'

Le dossier des familles marocaines expulsées d'Algérie en 1975 refait surface. Cet après-midi à l’occasion de la session hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, le groupe des députés de l’Istiqlal a interpellé la ministre déléguée aux Affaires étrangères sur le sujet. 

«C’est un sujet politique et non administratif qui (...) exige une solution bilatérale», a déclaré Mbarka Bouaida. La n°2 de la diplomatie marocaine a démenti les assertions de ces prédécesseurs faisant état de réunion d’une commission mixte pour examiner le dossier, révélant qu’elle «ne s’est jamais réunie».

Pour mémoire, c’est à l’initiative du gouvernement Jettou que le Maroc avait proposé à son voisin de l’Est de mettre de place une telle instance. Mais la démarche  avait essuyé une fin de non-recevoir des autorités algériennes qui considéraient la demande nulle et non avenue.

Recourir au tribunal de La Haye

La ministre déléguée aux Affaires étrangères a reconnu que le refus algérien de régler ce dossier a incité le Maroc à répondre aux attentes des expulsés d’une part en leur octroyant travail et logement aux victimes et d’autre part en frappant à la porte des Nations Unies et au Conseil des droits de l’Homme. Mme Bouaida a rappelé que le rapport du CDH d’avril 2010 avait mentionné ce dossier.

Néanmoins, la réponse de la ministre n’a pas convaincu certains députés qui ont pris la parole pour pointer du doigt la gestion de ce dossier par tous les gouvernements qui se sont succédés depuis 1975. Un élu de l’Istiqlal a ainsi invité le gouvernement à recourir à la Cour internationale de justice pour défendre les droits des victimes. Abondant dans le même sens, une députée du PAM a affirmé que la convention du 15 mars 1963 entre le Maroc et l’Algérie relative à l'assistance mutuelle et à la coopération judiciaire «autorise le gouvernement à saisir la CIJ de La Haye».

La ministre déléguée aux Affaires étrangères n’a cependant pas voulu répondre aux requêtes des deux députés.

Soyez le premier à donner votre avis...
Je corrige
Auteur : FATEM95
Date : le 13 janvier 2016 à 13h09
FATEM95 et non FATEMA95, il s'agit d'un pseudo et d'un prénom. Je suis un homme. ça ne change rien mais soyons précis. Je ne t’insulterai pas de mon côté. Je fais allusion à la tête de vache.
remanier ta tète fatema95
Auteur : tiralo
Date : le 13 janvier 2016 à 12h57
t arrive pas a comprend tète de vache FATEMA95 entre expulsion de peuple maghrebin ..ou le baril de pétrole comme tu dit nous somme dans un sujet de droit l'homme et de la circulation du peuple
Je vais t'aider à comprendre !
Auteur : mandrin
Date : le 13 janvier 2016 à 11h09
""ALGERIENS EXPULSES DU MAROC : Mohammed VI doit rembourser 20 milliards de dollars""
je dois rappeler que durant la même période, des centaines de ressortissants algériens ont été expulsés du Maroc et que leurs biens ont été expropriés sans indemnisations. Par ailleurs, des milliers d’hectares de terres agricoles et des centaines de biens immobiliers appartenant aux ressortissants algériens ont été "nationalisés" sans indemnisation, à la faveur d’un dahir du 2 mars 1973 portant "transfert à l’État marocain des immeubles agricoles appartenant aux personnes physiques étrangères ou aux personnes morales". Nous savons que les propriétaires européens ou relevant d’autres nationalités touchés par cette même mesure ont été indemnisés à l’exception des propriétaires algériens lésés.""(TSA - 15.11.2012)
Voila pourquoi le makhzen ne lèvera pas le petit doigt dans cette affaire. Il perdra beaucoup plus qu'il ne gagnera. Les Algériens expulsés étaient de riches propriétaires terriens ou entrepreneurs ce qui n'est pas le cas des Marocains expulsés qui étaient de simples artisans ou manoeuvres qui habitaient à Oran en location dans des biens vacants (propriété de l'Etat).
Que justice soit faite, en Algérie et au Maroc!
Auteur : matis79
Date : le 13 janvier 2016 à 00h14
Tant que le Maroc y est, il pourra déposer un recours pour les milliers de victimes du régime d'Hassan II.

Que l'on nomme les responsables et qu'on les juge, tous:
généraux, flics, militaires, juges,... tous ceux qui ont participé aux années de plomb sans jamais être inquiétés. Que l'on rende justice aux familles marocaines, expulsées d'Algérie d'un côté et soumises à la répression de l'autre côté.

Des deux côtés de la frontière, les gens ont subi des injustices, et je pense qu'il ne serait que justice que l'on juge les responsables et qu'on les condamne.
On ne comprend pas
Auteur : FATEM95
Date : le 12 janvier 2016 à 22h02
Au moment où l'Algérie ne se sentait plus avec ses 120 voire ses 150 $ le baril et nous faisait une guerre diplomatique quotidienne devant toutes les instances mondiales: ONU, Europe, tribunaux de toutes sortes, organisations et j'en passe, que faisait la Maroc ? Rien. Pourtant, il avait tous ces gens, ces dizaines de milliers de gens qui demandaient justice, un dossier facilement plaidable, un dossier encore "frais" mais le Maroc recevait des claques et ne faisait rien. Et voilà maintenant que nos parlementaires se réveillent. 40 ans après. Qui dit mieux. Et encore Rien n'est encore décidé. Qu'attend'-on ? que tous ces gens soient tous morts pour leur rendre justice à titre posthume ?
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com