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Grand Angle

Portrait: Mohamed Lali, le cœur entre la France et le Maroc

Chirurgien cardiaque confirmé, Mohammed Lali nʼa jamais oublié ses origines. Il sʼest engagé dans un projet au Maroc : la clinique France Ville de Casablanca. Voici le portrait d’un homme qui est chez lui sur les deux rives de la Méditerranée.

Publié
Mohamed Lali, chirurgien
Temps de lecture: 3'

Né à Oujda en 1968, Mohamed Lali arrive en France à lʼâge de 3 ans, dans le cadre du regroupement familial : son père sʼy était installé depuis 1957, nous confie-t-il. Etabli en région parisienne, il y fait toute sa scolarité. Un baccalauréat scientifique lui ouvre les portes de la Faculté de médecine de la Pitié-Salpêtrière (Paris VI), où il va suivre des études de médecine pour se spécialiser en cardiologie. «Un apprentissage de 15 longues années», explique-t-il, sans perdre un sourire amusé, en ressassant le long chemin quʼil a parcouru après son baccalauréat. Ses études terminées, cʼest toujours à Paris quʼil va faire ses premiers pas dans le monde professionnel, en tant que praticien hospitalier, dans des hôpitaux de la place.

Ces expériences successives ne font que mieux le préparer pour son grand projet, celui de la clinique France Ville de Casablanca, projet sur lequel il sʼest associé à dʼautres collègues. Il va dʼabord y faire des interventions en alternance avec lʼHôpital Foch de Paris. Par la suite, ses interventions se feront plus ponctuelles en France, et plus régulières au Maroc. Il a cependant gardé des attaches en France, où vit son fils. Si Mohamed a gardé le contact avec son pays dʼorigine, l'Hexagone n'en est pas moins sa patrie et il sʼy sent parfaitement à lʼaise. Il nous confie dʼailleurs nʼavoir «jamais eu lʼimpression dʼêtre étranger en France».

Percer sans complexe

Ainsi, entre son arrivée en France, et sa naturalisation qui intervient à sa première année d’études de médecine (il avait entre 19 et 20 ans), Mohamed ne sʼest jamais senti rejeté en France. Il a en ceci, été aidé par un environnement où la diversité était de mise, la différence ne gênait personne. Il a ainsi grandi sans avoir connu les problèmes de racisme ou de discriminations. Issu de la 2e génération dʼimmigrés en France, il a eu aussi la chance de grandir dans la très cosmopolite région parisienne, où plusieurs cultures se mélangent sans que cela paraisse étrange. Loin dʼêtre complexé par ses origines marocaines, il va donc grandir au milieu des Français, comme un Français, embrasser cette culture, sʼen imprégner, et finalement lʼadopter. La question de son identité nationale ne se posait pas, à tel point qu'il nʼa demandé sa naturalisation que quand il a besoin de ses papiers pour l'inscription à l'université.

De Paris à Casablanca

Lʼidée de démarrer un projet au Maroc a germé en lui il y a une dizaine dʼannées. «Je m'étais dit que lorsque j'aurais fini ma formation et que je me sentirai suffisamment autonome, j'envisagerai éventuellement de tenter une expérience, et c'est ce que j'ai fait». Il décide de se lancer après avoir reçu des sollicitations de collègues établis sur Casablanca. Indépendamment dʼêtre Marocain, il admet que lʼune des principales raisons qui lʼont poussé à développer son projet dans le royaume, était le fait dʼy trouver un environnement propice. Ainsi pour lui, le Maroc offre plus de facilités que la France pour le lancement dʼun projet personnel. Il explique que «aujourd'hui pour implanter une structure hospitalière en France si on n'est pas un grand groupe financier, c'est impossible. Au Maroc on peut le faire, tout en offrant des soins de qualité (...)». Le système de santé au Maroc est en train de se structurer, et celui qui veut contribuer par son expertise trouve plus facilement sa place. Mais les conditions favorables quʼoffre le Maroc ne se limitent pas au cadre professionnel. Le quotidien, tel qu'on le vit au royaume, plaît beaucoup à Mohamed Lali. «La vie est beaucoup moins pénible ici. A Paris on est stressé au quotidien. Ici, la vie est plus agréable», déclare-t-il à ce sujet.

Un chirurgien de cœur

Parmi les raisons profondes qui lʼont encouragé à travailler au Maroc, il y a la difficulté dʼaccès des défavorisées aux soins médicaux. Il en a été marqué : «Aujourdʼhui, cʼest assez pénible pour moi de voir quelqu’un, enfant ou adulte, faire un diagnostic et savoir quʼon peut le guérir, mais ne pas pouvoir le faire. C'est très frustrant». Devant cette réalité, il essaie, à son niveau, dʼapporter lʼaide quʼil peut aux laissés-pour-compte, conscient que lʼaccès généralisé aux soins doit être une priorité au Maroc. Pour lui dʼailleurs, le développement économique du Maroc doit aller de paire avec le développement social; lequel ne peut se faire si une part importante de la population souffre. Bien entendu, toutes les raisons qui lʼont poussé à tenter une expérience professionnelle à Casablanca, ont pour ciment, lʼattachement affectif qui le lie au Maroc. Sans cela, une vie entre les deux rives de la Méditerranée serait difficile à mener. Il nous déclare ainsi : «Je lʼai fait au Maroc parce que c'est le pays de mes origines. J'y ai des amis, de la famille, je m'y sens chez moi, et c'est un facteur stimulant».

salam Dr
Auteur : elmakoudi
Date : le 15 avril 2015 à 19h13
salam
vous avez confirmé ce que je cherche de ce Dr competent
car je vais etre operer incha allah par lui même
souhaitant que cette operation reussisse
Belle réussite personnelle
Auteur : YOUMEDAT
Date : le 12 février 2014 à 01h02
il est de si malheureux que ceux qui ont eu la chance de revenir au blad avec un butin de vie , oublient le serment d'Hippocrate applicable en France et autre pays. J'ai assisté malheureusement à pas mal de cas des démunis dont le destin leur a poussé à s'adresser à la clinique Francville où ils étaient traités d'une manière !!!!! la vie d'un être humain reste un noble objectif , celui qui ne le respecte pas , n'est nullement digne de respect. Le directeur de la clinique et ses adjoints ont eu la pleine audace de dire à des personnes en pleine réanimation " si vous ne payez pas , fuera de aqui" Ces gens ce croient ils immortels?
Je vous le jure que j'ai vécu ces cas face à face. Les patients, et n'ayant pas de quoi se servir pour qu'ils soient servis, se sont soumis à leur destins. Personne ne s'est demandé de leur sort.
ce n'est pas le retour des cadres de la première et ou deuxième génération qui fera le Maroc heureux , sinon ce sont les grands coeurs des ouled lablad et ouled nasse .
Mohammed Elkhafi
Auteur : testing
Date : le 26 août 2013 à 16h44
Dear Dr Lali:
Following the posting on 8/1/203 (Intervention chirurgicale dite par vos soins réussite à 99%, mais en réalité c’est le contraire), as a family member, we are requesting more information about the open heart surgery of Mr Mohammed Elkhafi. On August 7th, 2013 at 5:30 PM my wife and I accompanied Mohammed Elkhalfi to the Clinic Jerada. He was admitted at about 6:15 PM. He was coughing and the doctor in charge ordered a chest imaging to identify the coughing problem. An hour later, he was given antibiotics to clear the infection.
Two days later, he underwent an open heart surgery without a clear answer to the clearance of the infection that has been causing Mr Elkhalfi coughing for the last week of June.
After the surgery, an infection spread very quickly causing organ failure. The clinic later asked us to purchase a fosfomycin injection antibiotic. We tried to purchase it from the United States, France, Spain, Japan, Algeria, Italy, United Kingdom, and Belgium without any success. All pharmacies in the countries clearly stated that they can only sell it to hospitals. On July 16, 2013, we managed to purchase it from the United States, however, they can only ship it directly to the Jerada Clinic.

After one week, the infection spread to infect more organs and the Clinic has not done much to control it, then the body went in a Septic Shock that has been caused by bacteria infection.

Dr. Lali, please answer the following questions:
1- Why did you perform an open heart surgery on a person with a clear evidence of bacterial infection prior to 7/7/2013.
2- How long was the survey
3- Who was your assistants including nurses, doctor assistants, interns, resident doctors, doctors in training, and any other medical students.
4- How long was the surgery
5- What antibiotics were administered between 7/7/2013 through 7/28/2013.
6- What is the true cause of death.

Please note that we need clear answers about this major issue. Please note that we are leading this major investigation from the United States of America and will not rest until we are satisfied. Your cooperation will close this issue without taking the next steps and causing more pain to all of us. Please note that if we are not satisfied, we will go with the international law to bring everyone involved including Dr Makhlouf and all people involved in the clinic to justice. Please note that we have no intention to seek compensation, however, we have all intention to bring everyone with shortcomings and negligence to justice. Please note that we will involve the Human Protection Agency in the United Nations to review the health system and human abuse in Morocco. Please note that the neglect of any patient is a criminal offence for doctors and nurses in France. We already checked the French system and anyone licensed in France is subject to the French law if any neglect has been done anywhere in the world.

Please contact the family directly and provide clear explanation and a complete report about this. If we don’t hear from you by September 27, 2013 by 4:30 Casablanca time, we will take the next steps.

We look forward to working with you, close this case, and have all family member rest.
Abdallah
Mohammed Elkhalfi
Auteur : testing
Date : le 26 août 2013 à 16h17
Dear Dr Lali:
Following the posting on 8/1/2013 (Intervention chirurgicale dite par vos soins réussite à 99%, mais en réalité c’est le contraire), as a family member, we are requesting more information about the open heart surgery of Mr Mohammed Elkhafi. On August 7th, 2013 at 5:30 PM my wife and I accompanied Mohammed Elkhalfi to the Clinic Jerada. He was admitted at about 6:15 PM. He was coughing and the doctor in charge ordered a chest imaging to identify the coughing problem. An hour later, he was given antibiotics to clear the infection.
Two days later, he underwent an open heart surgery without a clear answer to the clearance of the infection that has been causing Mr Elkhalfi coughing for the last week of June.
After the surgery, an infection spread very quickly causing organ failure. The clinic later asked us to purchase a fosfomycin injection antibiotic. We tried to purchase it from the United States, France, Spain, Japan, Algeria, Italy, United Kingdom, and Belgium without any success. All pharmacies in the countries clearly stated that they can only sell it to hospitals. On July 16, 2013, we managed to purchase it from the United States, however, they can only ship it directly to the Jerada Clinic.

After one week, the infection spread to infect more organs and the Clinic has not done much to control it, then the body went in a Septic Shock that has been caused by bacteria infection.

Dr. Lali, please answer the following questions:
1- Why did you perform an open heart surgery on a person with a clear evidence of bacterial infection prior to 7/7/2013.
2- How long was the survey
3- Who was your assistants including nurses, doctor assistants, interns, resident doctors, doctors in training, and any other medical students.
4- How long was the surgery
5- What antibiotics were administered between 7/7/2013 through 7/28/2013.
6- What is the true cause of death.

Please note that we need clear answers about this major issue. Please note that we are leading this major investigation from the United States of America and will not rest until we are satisfied. Your cooperation will close this issue without taking the next steps and causing more pain to all of us. Please note that if we are not satisfied, we will go with the international law to bring everyone involved including Dr Makhlouf and all people involved in the clinic to justice. Please note that we have no intention to seek compensation, however, we have all intention to bring everyone with shortcomings and negligence to justice. Please note that we will involve the Human Protection Agency in the United Nations to review the health system and human abuse in Morocco. Please note that the neglect of any patient is a criminal offence for doctors and nurses in France. We already checked the French system and anyone licensed in France is subject to the French law if any neglect has been done anywhere in the world.

Please contact the family directly and provide clear explanation and a complete report about this. If we don’t hear from you by September 27, 2013 by 4:30 Casablanca time, we will take the next steps.

We look forward to working with you, close this case, and have all family member rest.

Abdallah
Intervention chirurgicale dite par vos soins réussite à 99%, mais en réalité c’est le contraire.
Auteur : jerada
Date : le 01 août 2013 à 14h14
Bonjour Mr le chirurgien,
Souvenez-vous de Mr Khalfi Mohammed, opéré le 08/07/2013 et déclaré décédé officiellement le 28/07/2013 au clinique Jerada à Casablanca. (Injection d’adrénaline,…)
Savez-vous Mr le chirurgien que le destin de tout le monde, c'est seulement DIEU qui le détient.
Il est de votre devoir de nous dévoiler toute les vérités sur le déroulement de l'intervention. Y'a-t-il pas au moment de l'opération une mauvaise manip. (Coma, arrêt cardiaque, etc...)
Avez-vous l'audace de nous dévoiler toute la vérité, et non des mensonges comme:
* Affection pulmonaire
* Affections de foie, .intestinales, vésicules, etc...

Savez-vous que DIEU EST GRAND SAIT TOUS, et vous vous serez ramené un jour à rendre les comptes, et toute la vérité sera dévoilée.

Vous nous prenez pour qui Mr le louable chirurgien.
Est-ce en France pour une opération similaire, vous auriez du agir de la mémé façon, comme l’aviez fait ici au Bled.
Pour avoir la conscience tranquille, dites-nous toute la vérité.
Emission spécial MRE
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