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Grand Angle

14ème congrès du Polisario : Mohamed Abdelaziz devrait rempiler

Sauf coup de théâtre, Mohamed Abdelaziz est assuré de rester à la tête du Polisario. Sa garde rapprochée a déjà verrouillé le 14ème congrès qui s’ouvre aujourd’hui. L’opposition n’aura pas voix au chapitre.

Publié
Photo : Pierre-Philippe Marcou/AFP
Temps de lecture: 2'

Le Polisario tient son 14ème congrès du 16 au 20 décembre 2015. Une fois n’est pas coutume l’évènement ne se tient pas à Tifariti, dans la zone tampon derrière le mur des Sables, mais au «camp Dakhla». Situé en plein désert, ce camp se trouve à environ 200 km du «camp Rabouni», siège de la direction du Front. Ce changement est la conséquence directe des pressions exercées par la Minurso, cet été, sur les amis de Mohamed Abdelaziz par la représentante de Ban Ki-moon, la canadienne Kim Bolduc.

A part cette petite nouveauté, le congrès ne devrait pas déroger à la règle. La même direction vieillissante est sûre de garder ses privilèges. Le clan des «Algériens» qui réunit Mohamed Abdelaziz, son épouse Khadija Hamdi et Mohamed Lamine Bouhali devrait continuer à diriger le mouvement séparatiste. Tandis que les autres cadres devront continuer à jouer les seconds rôles.

Cette hiérarchie est appelée à durer encore quelques années, le temps pour le nouveau patron du DRS algérien nommé le 13 septembre, le général Bachir Tartag, de faire le ménage. Il doit d’abord écarter de ses services et des rangs de l’armée algérienne les fidèles de son prédécesseur, le général Toufiq, avant de se consacrer au Polisario.

Qui va occuper le poste de n°2 du Front ?

La question sera également de savoir si le Polisario va désigner un adjoint à Mohamed Abdelaziz à l’issue de ce 14ème congrès. Les sahraouis des camps et ailleurs attendent la réponse avec impatience. La nomination d’un adjoint donnerait une idée sur l’identité du successeur d’Abdelaziz et du rapport de force entre les différentes sensibilités qui se disputent le «leadership» dans les camps de Tindouf.

Il y a quelques mois un média polisarien avait réalisé un «sondage» sur la personne qui pourrait occuper ce poste. Mais les résultats n'ont jamais été communiqué, sous prétexte que l’heureux ou l’heureuse gagnante ne figurait pas sur la liste des prétendants concoctée par le site.

Par ailleurs, la commission préparatoire du 14ème congrès a bien verrouillé l’accès des jeunes aux postes de responsabilités. Elle a imposé aux personnes âgées de moins de 40 ans de pouvoir justifier du service militaire pour avoir le titre de congressiste. Cette mesure exclue de facto de la réunion une élite sahraouie qui a fait des études poussées à l’étranger.

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la fin de l' haricot
Auteur : eross
Date : le 17 décembre 2015 à 18h25
Les marocains prisonniers dans les camps de la honte vont entrer au Maroc il restera le gouvernement du polisario pour commander les mouches dans camps vides.
tu ne connais rien de l'histoire !
Auteur : mandrin
Date : le 17 décembre 2015 à 11h42
Mandela était au Maroc comme tu dis, mais où ? à Oujda dans une ferme qui appartenait au GPRA, pourquoi Oujda ? parce que proche de l'Algérie. Il ne connait ni Casablanca, ni Marrakech ni Agadir.
Et alors ?
Auteur : Slimanof
Date : le 17 décembre 2015 à 11h09
Mandela et Machel ainsi que les ingrats Boumedienne , Ben Bella , Bouteflika ont été formés au Maroc avant que vous ayez vos académies militaires et on en fait pas tout un plat.
charmeur de serpent parle de l’algérien Ould Bouhali et de la femme de Abdelaziz elle aussI ALGERIENNE qui vont faire main basse sur le polizabel pour perpétuer sa soumission à la junte d'Alger.
Et alors ?
Auteur : mandrin
Date : le 17 décembre 2015 à 07h12
Nelson Mandela et Samora Machel sont passés par les académies militaires de l'Algérie. C'était pour contenir l'ANC ou le FRELIMO ?
Qui va occuper le poste de n°2 du Front ?
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 16 décembre 2015 à 23h36
D'après les rumeurs, le poste d’adjoint au chef du Polisario reviendrait à Mohamed Lamine Ould Bouhali, l’actuel ministre de la défense du Polisario, un algérien d’origine sahraouie, qui est passé par l’académie militaire d’Alger, puis servi dans les rangs de l’armée algérienne, une manière pour les dirigeants algériens de contenir le Polisario.
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