La Coordination de défense des détenus islamistes a célébré la Journée mondiale des droits de l’Homme avec sit-in devant le siège de la Délégation de l’administration pénitentiaire. Cette manifestation a été l’occasion pour les soutiens des prisonniers salafistes de réclamer la clôture définitive de ce dossier en libérant tous les détenus.
L’ONG a également dénoncé, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, les «graves violations» des droits des prisonniers condamnés pour des activités liées aux terrorisme. La Coordination appelle à une «révision» de la politique du tout sécuritaire prônée, depuis des années, par les responsables en faveur d’une «humanisation» des prisons du royaume. Ces membres se disent convaincus que la ligne dure suivie par le délégué des prisons, Salah Tamek, un ancien détenu politique, tranchent avec l’ouverture décidée par l’Etat, en témoigne la grâce royale accordée le 6 novembre à 37 détenus islamistes.
Des acteurs des droits de l’Homme et d’anciens détenus islamistes ont pris part au sit-in.