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Grand Angle

D’Abidjan à New Delhi, le roi Mohammed VI réitère son engagement pour une coopération Sud-Sud

Le politique et l’économie ont constitué les deux temps forts du discours du roi Mohammed VI au sommet Inde-Afrique.

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Le roi Mohammed VI avec le premier ministre indien, Narendra Modi / Ph. MAP
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Dans son discours au sommet Inde-Afrique, le roi Mohamed VI n’a pas tari d’éloges sur le pays hôte. C’est «un modèle de développement pionnier, qui lui a permis de se hisser au rang des puissances émergentes», a-t-il indiqué.

De la tribune de la 3ème édition de ce forum, le souverain marocain a apporté son soutien à «l’ambition légitime» de New Delhi «de jouer un rôle fondamental dans les organes des Nations Unies, chargés du maintien de la paix et de la sécurité internationales». Le roi se réfère ainsi aux revendications indiennes d’avoir un siège permanent au Conseil de sécurité.

POLITIQUE : Mohammed VI salue la position de l’Inde sur le Sahara

Le souverain justifie son appui par «la pondération, la responsabilité et le respect de la légalité internationale et de l’intégrité territoriale des Etats» qui guident l’action de la politique étrangère de l’Inde. Et d’enchainer par saluer la «position constructive» de l’Inde à l’égard du différend territorial du Sahara occidental, notant au passage que sur cette question «certains pays ont été incapables d’évoluer, étant donné qu’ils continuent à ressasser des discours et des thèses dépassés et vieux de plus de 40 ans».

Des critiques destinées essentiellement à l’Algérie et l’Afrique du sud, deux Etats à l’origine de résolutions de l’Union africaine très hostiles aux intérêts du Maroc. Mais la politique n’était qu’un volet dans le discours du roi qui a laissé place à l’économie. 

ECONOMIE : Mohammed VI se fait l’avocat de la coopération sud-sud

Ce sommet a donné l’occasion au monarque de réitérer son appel à la consolidation de la coopération entre les pays du sud, une cause qu’il avait d’ailleurs plaidée lors de son discours d’Abidjan du 24 février 2014 et dans son message de septembre de la même année adressée à l’Assemblée générale des Nations Unies.

«Il est donc impératif que cette coopération s’affranchisse de l’héritage du passé, et qu’elle soit dédiée au service des intérêts stratégiques de nos pays» a-t-il martelé. Et d’ajouter qu’elle «n’est pas un simple slogan ou un luxe politique superfétatoire. C’est plutôt une nécessité impérieuse, imposée par l’acuité et l’ampleur des défis qui se posent à nos pays». L’engagement du royaume en faveur des pays africains se traduit, a rappelé le souverain, par ses investissements dans le continent qui lui confèrent la deuxième place derrière l’Afrique du sud.

Par ailleurs et à l’adresse du premier ministre Narendra Modi, le roi a déclaré que «le Maroc est disposé à adhérer avec l’Inde à des initiatives communes s’inscrivant dans le cadre de ce forum et touchant les domaines prioritaires pour nos peuples et dans lesquels nos deux pays ont engrangé de grandes expériences et d’importantes expertises». De toute évidence, les deux chefs d’Etat ont eu l’occasion d’aborder l’avenir de leurs relations en détail lors de la réunion qu’ils ont tenu ce matin en marge du sommet.

tata frança
Auteur : EL MOROCCO
Date : le 29 octobre 2015 à 20h15
Et au même moment Rantanplan lamamra fait le leche botte à paris à tata frança,
Une Claque de plus
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 29 octobre 2015 à 17h19
J'essaie d'imaginer Abdelkader Messahel entrain d'écouter le discours du Roi du Maroc. Il a dû passer un mauvais quart heure.

Pendant que le Roi du Maroc insiste, lors de ses interventions et discours, sur la coopération Sud-Sud, les dirigeants algériens ne se lassent pas de répéter les mêmes refrains du "peuple sahraoui" au détriment de leurs propres intérêts.
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