Le Bureau central des investigations judiciaires, relavant de la DGST, a vu le jour en mars dernier. En l’espace de dix mois ses éléments ont démantelé 17 cellules et arrêté 147 personnes présumées terroristes, a révélé le chef du BCIJ, Abdelhak Al Khayam, dans un entretien accordé à une publication en ligne suisse.
L’ancien patron de la Brigade de la police judiciaire a dressé le profil des recrues des organisations islamistes radicales : «ils ont souvent un niveau scolaire qui ne dépasse pas l’école primaire. Ce sont des gens facilement influençables, qui sont issus aussi bien des villes que des campagnes», a-t-il indiqué.
Par ailleurs Al Khayam n’a pas tari d’éloges sur l’action de ses nouveaux services, soulignant que «grâce à nos renseignements, l’Espagne, l’Italie, la France, la Belgique ou encore les Pays-Bas ont pu déjouer des projets d’attentats. La coopération fonctionne très bien».