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Grand Angle

Les proches de Maâti Monjib inquiets de la poursuite de la grève de faim malgré son diabète et une arythmie cardiaque

Maâti Monjib, interdit de voyager à l’étranger, poursuit sa grève de faim. Une action néfaste pour sa santé, explique son médecin à Yabiladi.

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Maâti Mounjib / DR
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Quatre jours après sa constitution, le comité de solidarité avec Maâti Monjib a tenu un point de presse, vendredi au siège de l’AMDH à Rabat. Yabiladi  était présent pour recueillir des déclarations des principaux intervenants. Celle du médecin qui suit l’état de santé de l’historien était particulièrement intéressante.

Le docteur Aziz El Ghali confie à notre site que «Monjib est atteint d’un diabète de deuxième niveau. Il ne nécessite pas de prendre l’insuline mais des médicaments pour stabiliser le taux élevé du glcyémie dans son sang».

Et d’ajouter qu’«il souffre également d’une maladie cardiovasculaire. Actuellement il prend un bétabloquant», reconnaissant qu’il «y a une arythmie dans les battements du cœur. Son état de santé s’est détérioré après l’entame de la grève de faim» qu’il observe depuis dix jours.

El Ghali précise que le cas Monjib est particulier : «D’une part son diabète l’empêche de s’alimenter uniquement d’eau et de sucre pour continuer son action et d’autre part il ne peut prendre le bétabloquant pour stabiliser les battements de son cœur, déjà réduits à cause de la grève de faim».

Monjib convoqué le 19 octobre par la BNPJ

La conférence de presse était marquée par la présence du secrétaire général du PADS, Abderrahmane Ben Ameur et Hassan Bennjeh de la Jamaâ. Le premier a dénoncé «les interdictions à deux reprises de Monjib de se déplacer à l’étranger dans le cadre de ses activités professionnelles». «Des décisions prises par le parquet général», a-t-il indiqué

De son côté, Bennajeh a souligné la solidarité de son association avec l’historien, saluant l’ouverture de Monjib sur tous les courants politiques au Maroc. Pour rappel, Al Adl Wal Ihsane est présente dans le bureau de l’association Freedom Now, présidée par Monjib, et non reconnue par le ministère de l’Intérieur.

Malgré son état de santé de plus en plus fragile, l’universitaire est convoqué lundi 19 octobre au siège de la Brigade nationale de la police judiciaire à Casablanca pour un nouveau round d'interrogatoire sur sa gestion financière des comptes du Centre Ibn Rochd d’études et de communication qui n’a plus aucune existence légale depuis janvier 2015.

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