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Grand Angle  

Santé : Un milliard de dirhams pour réduire la fracture sanitaire au Maroc

Le Maroc profond manque cruellement de services de soins les plus élémentaires. En cause, le refus de certains jeunes médecins d’accepter une affectation dans ces régions. La tutelle a répliqué par le lancement du Service sanitaire obligatoire de deux années. Mais apparemment sans succès, les étudiants menacent par une année blanche.

Publié
Houcine El Ouardi, ministre de la Santé / DR
Temps de lecture: 2'

La santé au Maroc est gravement malade, notamment dans le monde rural et les régions reculées. Et ce n’est pas par manque de ressources humaines compétentes. Loin de là. Mais plutôt en raison du refus de jeunes médecins d’y être affectés. C’est que vient de révéler le ministère de la Santé.

En 2014, sur un total de 225 postes budgétaires réservés à cette catégorie de blouses blanches, seules 121 personnes ont accepté de travailler dans le Maroc profond alors que 104 manquent toujours à l’appel. Le département de Louardi cite, dans un communiqué, quelques exemples de postes encore vacants : 10 cas enregistrés à Al Hoceima, 10 à Guelmim, 7 à Midelt et 20 à Souss-Massa-Drâa. Dans ces territoires, il est fréquent de voir des structures sanitaires fermées en attendant qu’un médecin accepte enfin ce poste.  

Il y a de fortes chances que la même tendance soit observée vers la fin de 2015. Pour rappel, la tutelle n’a pas encore lancé de concours de recrutement pour les 315 médecins au titre de cet exercice financier.

La couverture médicale des habitants du Maroc profond en stand-by

En vue de combler ce grave déficit en effectif, le ministère a proposé de restaurer le Service sanitaire obligatoire d’une durée de deux années avec à la clé des avantages financiers pour les médecins qui acceptent de jouer le jeu. Un projet qui a reçu le soutien du gouvernement Benkirane, et ce à l'occasion de sa réunion du jeudi 1er octobre.

En revanche l’initiative de Louardi est catégoriquement rejetée par les étudiants. Depuis quelques semaines ils multiplient les protestations à Rabat et Casablanca non sans quelques dérapages. Mais malgré cette mobilisation estudiantine qui va crescendo, le ministre de la Santé ne montre jusqu’à présent aucun signe de faiblesse. Mieux encore, en 2016 il compte consacrer un milliard de dirhams pour la modernisation des installations sanitaires dans les régions reculées. Les appels d’offre de ce vaste chantier seront lancés prochainement, a précisé Louardi dans des déclarations au JT de la soirée du lundi d’Al Oula.

Par defaut !!
Auteur : Slimanof
Date : le 08 octobre 2015 à 11h47
Ils auraient dû bien travailler et obtenir une bonne moyenne pour accéder directement aux facultés de médecine de l’État.

Priorité doit être donnée aux médecins dont les parents ne sont pas friqués où incapables de s'endetter car ils sont plus méritants et plus dans le besoin d'avoir un boulot .
Santé
Auteur : atlasama
Date : le 07 octobre 2015 à 19h11
On institutionnaliserait alors la discrimination dans les concours publics !

Quel sort alors réserver à ceux qui se sont lourdement endettés pour faire leurs études dans les universités privés ?

D'accord !
Auteur : Slimanof
Date : le 07 octobre 2015 à 17h35
Mais ils ne doivent pas prétendre à une embauche par l’État et qu'ils aillent directement au privé.

Ça libérera des places ( déjà proposées au compte goutte)pour les lauréats des facultés de l’État !!
Santé
Auteur : atlasama
Date : le 07 octobre 2015 à 13h03

- Les médecins issus des universités privées payent eux-mêmes leurs études et souvent maintenant avec un fort endettement
- Les médecins issus des universités publiques ont financé leurs études grâce aux impôts payés par la nation
Dernière modification le 07/10/2015 13:16
Les médecins, origine du problème du secteur publique?
Auteur : Devoirducitoyen
Date : le 06 octobre 2015 à 22h46
Artcile très subjectif et qui manque du profesionnalisme associé au métier de journalisme. Les jeunes médecins ne sont en aucunement responsable du problème de la pénurie de médecin en campagne et dans le secteur publique en général. Ce n'est malheureusement pas eu qui décide d'ouvrir les places d'adhésion à la fonction publique. Par ailleurs, si l'on cherche à se mettre au niveau des normes conseillées par l'OMC, il faut suivre ces conseils entièrement...Je vous rappelle que l'OMC conseille de distribuer 12% du PIB d'un pays dans le secteur de la santé alors que le Maroc n'en donne pas la moitié. Il est facile de faire tomber la faute sur des jeunes étudiants qui ne sont même pas encore sur le terrain mais le problème de la santé est beaucoup plus profond au Maroc.
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