Sahara : Nabila Mounib satisfaite de ses premiers contacts en Suède

Aussitôt arrivé à Stockholm la délégation marocaine a commencé ses premiers contacts. Lundi après-midi, Mme Nabila Mounib du PSU, Mme Rachida Tahiri (députée du PPS), Mohamed Ben Abdelkader de l’USFP et l’historien Mohamed Bouaziz ont eu des entretiens avec la Secrétaire d’Etat suédoise aux Affaires étrangères, Mme Annika Söder.

Ce qui constitue déjà un premier signe positif, vu le contexte de tension qui a précédé l’arrivé de Mounib et les siens en Suède, avec des déclarations peu diplomatiques du chef du gouvernement et la menace de boycotter les produits suédois au Maroc. Le Premier ministre, Stefan Löfven, a également contribué à cet apaisement, et ce en déplorant l’absence de coordination avec son exécutif pour la préparation de la visite des Marocains.

Le premier ministre «nous n’avons rien décidé»

La réunion avec Annika Söder s’est déroulée «dans un climat de confiance et d'écoute qui annonce de très bonnes dispositions à développer les relations entre le Maroc et la Suède dans l'intérêt de nos deux peuples et de nos deux pays», indique la secrétaire général du PSU sur sa page Facebook.

Sur l’agenda de la mission marocaine figurait également deux rencontres «fort intéressantes» avec des «échanges fructueux», selon les propos de Mounib, avec le directeur de SIPRI (Stockholm International Peace Research Institute, spécialisé dans les ventes d’armes) et avec Mats Karlsson, directeur de l’UI (Swedish Institue of International Affairs).

Aujourd’hui la délégation marocaine compte effectuer une visite au parlement, avec à la clé une importante réunion avec le président de la commission des Affaires étrangères.

En relation avec ce sujet, le Premier ministre suédois a affirmé à la presse, alors qu’il se trouvait au Danemark pour un sommet avec ses homologues de l’Europe nord, que son gouvernement «est en train de réviser sa position sur la question du Sahara occidental mais qu’il n’a pas pris la décision de reconnaitre la "RASD"». Stefan Löfven dit également ne pas comprendre les raisons du blocage de l’ouverture d’un magasin d’Ikea par la wilaya de Casablanca.