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Grand Angle  

Maroc : Des femmes luttent contre le changement climatique par la culture des plantes médicinales et aromatiques.

A Errachidia des femmes ont trouvé le moyen d'avoir des revenus tout en participant à freiner l'avancée du désert. Elles cultivent des plantes aromatiques et médicinales tout en construisant une barrière naturelle dans les oasis. Découverte. 

Publié
Crédit Photo: Blog Her
Temps de lecture: 2'

D’une pierre deux coups dans le développement durable. C’est en substance la prouesse que viennent de réussir une centaine de femmes de la communauté de Ghriss Essoufli d’Errachidia. Avec l’appui de la section Femmes de l’ONU dans le programme Oasis Tafilalet du PNUD et de la coopération suisse, ces femmes ont participé à des ateliers de formation aux techniques de culture sur des cartes. Elles se sont alors lancées dans la production de plantes médicinales et aromatiques en utilisant les énergies renouvelables, rapporte Blog Her. Pour prolonger leur action, elles ont créé le Groupe d’intérêt économique (GIE) Aftawik qui leur permet de mettre leurs produits sur le marché.

D’un autre côté, le constat est sans appel : la protection des oasis est décisive pour l’écologie mais aussi pour l’économie. 90% de l’activité économique dans les oasis provient de l’agriculture. C’est fort de ce constat que ces femmes cultivent des plantes aromatiques et médicinales dans ces oasis qu’elles mettront en vente grâce à ce programme des Nations Unies pour les femmes. Ces dernières savent très bien que leur culture des plantes permet de créer une barrière naturelle qui freine la désertification. Ces plantes résistent au climat rude du désert et ne nécessitent que très peu d’eau.

Une autre association, Annama a acquis en 2012 un hectare de terre destiné à recevoir des plantes arrosées par la méthode du goutte-à-goutte alimentée par une pompe à énergie solaire pour une durabilité des cultures. En deux ans seulement, l’association Annama a pu acquérir un deuxième hectare de terrain. Ces membres ont pu augmenter leurs revenus grâce à la revente des plantes produites. Elles ont pu ouvrir des comptes bancaires et atteindre l’indépendance financière.

Modèle de développement durable intégré

Le projet lancé par les Nations Unies réuni aujourd’hui 12 coopératives et 15 ONG pour soutenir la production et la commercialisation des plantes issues de ce type d’agriculture. Le projet qui d’ores et déjà a pu intégrer d’autres femmes de l’oasis de Tizagharine, espère s’étendre à d’autres communautés rurales.

Ces femmes ont mis en place un modèle de développement durable qui offre la possibilité d’avoir des revenus conséquents en faisant de l’agriculture. D’un autre côté, elles participent à la préservation de l’écosystème de l’oasis donc à promouvoir l’écologie puisqu’elles utilisent des énergies renouvelables. Enfin, elles participent à freiner l’avancée du désert. Un beau modèle de développement durable et propre !

   

Ok
Auteur : schweep
Date : le 22 mai 2016 à 23h05
C bien mais je vois pas le rapport avec le changement climatique si changement il y a.
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