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Communales : Le PJD à la présidence de Casablanca, Tanger, Fès... et d'autres communes

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Comme attendu, une vague PJD s’abat sur les présidences des Conseils communaux des grandes villes marocaines. L’élection de Mohammed El Arabi Belcaïd à peine annoncé à Marrakech, les autres grandes villes tombent presque toutes à leur tour dans l’escarcelle du parti dirigé par Benkirane.

Le PJDiste Driss Azami vient d’être porté à la présidence du conseil communal de Fès avec 95 voix, celle de Chabat compris. A Casablanca, la mairie sera désormais présidée par Abdelaziz El Omari également du parti de la lampe après avoir décroché 124 voix sur les 145. Le membre du PJD, Mohammed Idaomar a frôlé l’unanimité en devenant le nouveau maire de Tétouan avec 53 voix sur 59. Même son de cloche à Tanger où Mohammed Bachir Abdellaoui du PJD va occuper son nouveau fauteuil de maire avec 66 voix sur 84. A Agadir malgré les 18 abstentions et les 3 absences, Salah El Malouki vient d'être porté à la tête de la mairie avec 44 voix. A Salé, les 6 votes nuls n'ont pas empêchés Jamaâ El Moattassim d'être élu maire de la ville. Le ministre des Transports, Aziz Rebbah du PJD, garde son fauteuil de maire en raflant 49 voix sur 65. Au même moment, Lahcen Waara remportait l'élection à la présidence du conseil régional de Zagora avec 24 voix sur 29. A Taroudant, Ismail Hariri vient d'être consacré maire avec 26 voix sur 34.

Le PJD a également remporté le fauteuil de maire à Taroudant, Zagora

Dans ce raz-de-marée du parti de la lampe, d'autres partis ont pu décroché la présidence du conseil communal de certaines villes. L'Istiqlalien Jamal Benrabiaâ est projeté à la tête du conseil communal d'El Jadida avec 30 des 34 voix. Le PAM remporte la mairie de Berkane et porte Mohammed Ibrahimi à sa tête. L'USFP, a quant à lui, remporté la présidence de la commune de Guelmim. Le mouvement populaire remporte la mairie des villes de Béni Mellal et de Fkikh Ben Salah où le ministre délégué auprès du chef du gouvernement, Mohammed Moubdi cumulera sa fonction avec la charge de maire. 

A Oujda, le suspens reste entier quant au nom du nouveau maire. L'élection n'a pu avoir lieu faute de quorum. 28 conseillers appartenant au PJD se sont présentés au vote sur les 65 conseillers de la ville. La majorité absolue, à savoir 33 voix, est nécessaire pour procéder à l'élection. Le vote a donc été reporté.

Article modifié le 2015/09/15 à 14h49

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