Le samedi 12 septembre un communiqué du ministère de l’Intérieur annonçait le démantèlement d’une cellule présumée terroriste active à Essaouira, composée de cinq membres. Ce matin le chef du bureau central des investigations judiciaires, relevant de la DGST, a tenu un point de presse à Rabat afin de présenter les armes (de feu et des sabres) saisies et donner des informations sur les circonstances de l’interpellation des cinq individus présentés comme partisans de Daesh.
Abdelhak El Khayam, le directeur du BCIJ, a révélé que «les armes ont été introduites au Maroc depuis l’Algérie à travers les frontières de l’Oriental», indique la MAP.
Le même responsable a souligné que les prévenus étaient des membres de «Jound Al Khilafa en terre d’Algérie», le groupe algérien qui avait, il y a une année, prêté allégeance à Daesh et qui est responsable de l’enlèvement et l’assassinat de l’otage français Hervé Gourdel, le 23 septembre 2014.