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Grand Angle

Ceuta et Melilla : Lâché par Rabat, Yahya Yahya présente ses excuses à l’Espagne

Les manifestations contre la présence espagnole à Ceuta et Melilla très fréquentes il y a 2 ou 3 ans, se font de plus en plus rare. Le Comité de libération des deux villes a même été dissout. Dernier épisode, son président, le très controversé Yahya Yahya a présenté ses excuses à l’Espagne, s’engageant à ne plus manifester contre Madrid.

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Yahya Yahya lors d'une manifestation / Archive - DR
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Yahya Yahya regrette son passé de président du «Comité de libération de Ceuta et Melilla». L'élu à la chambre des Conseillers présente «ses excuses au peuple espagnol et à l’Etat espagnol pour toutes les difficultés que le Comité aurait créé» durant les sept années de l'existence de son association de 2007 à 2014, indique-t-il dans des déclarations à l’agence Europa Press, depuis Los Angeles où il se trouve.

Les membres du CLCL avaient organisé par le passé des dizaines de manifestations au passage de Bni Nsar (Nador) dont la plus connue reste celle de novembre 2007 dénonçant la visite des deux présides par l’ex-roi Juan Carlos et de son épouse. Autre fait d'armes, ils avaient occupé symboliquement, en été 2012, des ilots en Méditerranée contrôlés par l’armée du voisin de nord. Des actions fortement médiatisées qui sont à l’origine de la renommée du Comité et de son chef Yahya Yahya.

Lâché par Rabat

Yahya, apparemment décidé à tourner la page, s’est engagé à n’autoriser aucune protestation contre la présence de l’Espagne en territoire marocain, assurant qu’il avait dissout, en juin 2014, le Comité de libération de Ceuta et Melilla. Ce revirement de l’ancien président de la commune de Ferkhna à Nador est la conséquence directe de sa condamnation, le 12 juin, par le tribunal de première instance de Nador à trois mois de prison et une amende de 1 000 dirhams pour avoir participé en Novembre 2012 à une manifestation anti-espagnole «sans au préalable en demander la permission auprès des autorités compétentes». Un verdict qui avait convaincu Yahya d’annoncer son retrait définitif de la politique. Il ne s’est d'ailleurs pas présenté aux élections du 4 septembre.

Et pourtant en 2008, le Maroc était prêt à sacrifier ses relations avec l’Italie pour défendre Yahya. Suite à sa condamnation à une peine d’emprisonnement dans une affaire de «trouble à l’ordre public», le ministère des Affaires étrangères avait convoqué l’ambassadeur de Rome pour lui demander des explications. Un communiqué avait même qualifié d’ «expéditif» le procès de Yahya.

Le droit de citadins
Auteur : JusteCjuste
Date : le 07 septembre 2015 à 21h25
Pas un seul marocain de Ceute/Melilla n'optera le retour au Maroc
Lâcheté
Auteur : anouarparis
Date : le 07 septembre 2015 à 20h00
S'agissant du Nord du Maroc, les Alaouites ont toujours fait preuve d'une lâcheté absolue. Et le meilleur exemple en est le lâchage de Abdelkrim en son temps. M6 qui n'a rien dans la culotté hormis son caca se fait contrôler par les gardes cotes espagnols comme un vulgaire mafieux au large de Sebta, son propre pays osé faire condamner un citoyen marocain qui milite pour l'indépendance de Mliliia et Sebta.

Cette grosse Merde doit dégager du Maroc et être renvoyer vers les pédales comme lui et la gouvernance du pays remise entre les mains D'HOMMES choisis par les citoyens !!
Lâché par le Palais: c'est ce qui attend tous les courtisans!
Auteur : matis79
Date : le 07 septembre 2015 à 18h42
Le Palais a donc renoncé officiellement à la souveraineté du Maroc sur les enclaves de Ceuta et Melilia?

Quelle est la contre-partie?
Les dessous de cet arrangement avec l'Espagne?7

En tous cas, les intérêts du peuple sont une nouvelle fois sacrifiés sur l'autel des intérêts du makhzen, qui ne s'encombre guère de ses soutiens d'hier!
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