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Grand Angle

Le syndicat majoritaire de la SAMIR déplore sa mise à l’écart des négociations entre le gouvernement et les Saoudiens de Corral

Le secrétaire général du syndicat majoritaire à la SAMIR affirme, à Yabiladi, qu’il a reçu des assurances «au niveaux régional et national» quant à la protection des droits des travailleurs au sein de la compagnie pétrolière. En revanche, il a déploré que son syndicat ait été écarté des négociations en cours entre le gouvernement et les responsables de la société saoudienne.

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Raffinerie Samir à Mohammedia / Ph. Samir.ma
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La CDT réagit à la crise de l a SAMIR. Elle demande dans des lettres adressées respectivement au chef du gouvernement et aux ministres de l’Intérieur, de l'Energie et Mines et de l'Emploi, d’activer la «Commission nationale d’enquête et de conciliation» afin d’examiner la situation de la compagnie saoudienne, une propriété du holding Corral, et «trouver les solutions adéquates à même de garantir les besoins énergétiques du pays, assurer les conditions de l’évolution et la pérennisation de cette industrie au Maroc et protéger les droits des travailleurs».

Le Code du travail, adopté en 2003, a prévu dans son article 565 la création de ce mécanisme «présidé par le ministre chargé du Travail ou son représentant et composée, à égalité, de représentants de l'administration, des organisations professionnelles des employeurs et des organisations syndicales des salariés les plus représentatives».

Le législateur a appelé à la tenue de la CNEC dans deux cas seulement : «Lorsque le conflit collectif du travail s'étend à plusieurs préfectures ou provinces ou à l'ensemble du territoire national et «si les parties au conflit ne parviennent à aucun accord devant la commission provinciale d'enquête et de conciliation».

«Nous avons reçu des assurances»

«Dans l’ensemble c’est entre 5 000 et 7 000 salariés, directs et indirects, qui sont concernés par cette crise», indique à Yabiladi Houcine Yamani, le secrétaire général du syndicat des industries du pétrole et du gaz. Sur l’issue des lettres envoyées à des membres du gouvernement, il affirme qu’il «a reçu des assurances verbales aux niveaux régional et national quant à la protection des droits des travailleurs».

Néanmoins, le syndicat exige de «prendre part aux négociations en cours entre l’exécutif et la SAMIR. Nous voulons apporter notre contribution, en tant que syndicat responsable, à une solution à la crise». Yamani estime que «c’est le seul moyen de tenir les promesses faites». Et d’ajouter que «nous faisons face d’une menace directe qui ne concerne pas seulement les salariés de la SAMIR mais surtout la sécurité du pays». Ce soir vers 19 heures à Mohammedia, le syndicat organise un point de presse pour présenter sa version des faits.

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