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Grand Angle

Tourisme au Maroc : 140 milliards de dirhams pour attirer 20 millions de touristes en 2020

La Vision 2010 arrive à terme et l’objectif fixé au départ a été atteint à plus de 90%. Le Maroc voit désormais loin dans son développement touristique avec la Vision 2020. Ce plan a été présenté mardi à Marrakech, à l’ouverture des 10e Assises nationales du Tourisme, qui prendront fin jeudi. Objectif, atteindre 20 millions de touristes par an à l’horizon 2020 et hisser le Maroc parmi les 20 premières destinations touristiques mondiales. Un pari certes difficile mais pas impossible à réaliser.

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La grande messe de tourisme marocain a réuni en présence du roi Mohammed VI, plus de 1000 personnes venues des pays du Golfe, de France, du Royaume-Uni, … Après la projection d’un film sur le bilan de la Vision 2010, Yassir Znagui, ministre en charge du Tourisme, a dévoilé les grandes lignes du prochain plan de développement touristique. La Vision 2020 est basée sur 4 axes : développement durable, régionalisation, soutien de l’investissement et formation.

Pour atteindre les objectifs assignés, le ministre du Tourisme a estimé qu’il faudra un investissement de 140 milliards de dirhams (dhs). Il a estimé également que le plan pourra dégager des recettes annuelles «de 13 milliards d'euros à l'horizon 2020», soit l’équivalent du montant nécessaire à tous les investissements.

Tous à contribution pour le financement

Tous les moyens seront mis en œuvre pour la réalisation de la Vision 2020. Le budget de l’Office national marocain du tourisme (ONMT) sera rapidement doublé. De même, une Haute autorité du tourisme mais aussi un fonds national d’investissement touristique, dénommé Fonds marocain du développement touristique (FMDT), seront créés. Le FMDT sera doté d'un fonds important dont 15 milliards dhs seront supportés par l’Etat et le Fonds Hassan II de développement économique et social. Les banques nationales contribueront à hauteur de 24 milliards de dhs. A côté de ces apports, il y aura également «des fonds souverains des pays amis», comme l’a précisé Yassir Znagui. D’ailleurs parmi la dizaine de conventions de partenariat (public/privé) signées, il y a eu des conventions entre le Maroc et les Emirats Arabes Unis et aussi entre le Maroc et Bahreïn.

Des nouveautés…

Sur le terrain, la région sera au cœur de la future stratégie touristique à travers la création des Agences de développement touristiques (ADT). Selon les spécificités des régions concernées, les ADT concentreront leurs activités sur l'un des trois axes : le culturel, le tourisme balnéaire et le tourisme vert. Par ailleurs, parmi les volets à faire évoluer davantage, il y a le patrimoine architectural, le tourisme de montagne, les oasis, … A cet effet, quelques 1450 sites ont déjà été répertoriés.

Les différents projets de la Vision 2020 prévoient la création d'un supplément de 200 000 lits (jusqu’à quelques 17 000 lits par an). Quelques 470 000 emplois directs devraient être créés.

Tourisme ; une industrie du vent!
Auteur : mohammed hifad
Date : le 03 décembre 2010 à 01h11
Tout ceci est beau et ne peut que réjouir mais le tourisme reste une industrie peu fiable et volatile.Il suffirait d'une grippe dans le pays pour provoquer la faillite d'un établissement .Je me rappelle du choléra à Agadir, de la guerre du golf où les artisans souiris ont commencé à vendre jusqu'à leur matériel pour survivre un seul mois.Il doit y avoir un organisme étatique , une sorte d'assurance obligatoire pour parer à ce genre de situations. L'apparente grande activité qu'elle crée reste un mirage rentable pour l'État et grand fournisseur de devises mais le risque est à chaque détours.Les dégâts à tous les niveaux; des riads complétement défigurés, la création de nouvelles habitudes chez les habitants , une sorte de racisme commercial si j'ose dire qui s'installe : le chauffeur de taxi, le bazariste, l'hôtelier etc , qui n'ont plus d'yeux que pour le touriste .On se sent de plus en plus bousculé et il n'y a aucune statistique en ce qui concerne la prostitution juvénile , les maladies sexuelles liées à cette activité et les dépenses de l'État dans ce domaine .Qu'on le veuille ou non , c'est le tourisme sexuel qui domine et les responsables ferment les yeux.Enfin , c'est un mal nécessaire qu'il faut bien maîtriser !
Protéction du littoral
Auteur : hautatlas_14593
Date : le 03 décembre 2010 à 01h02

Il existe un risque réel de bétonnage du littoral marocain par les aménageurs et les promoteurs touristiques du balnéaire si les pouvoirs publics concernés n'y prennent pas garde.
La protéction du littoral tant atlantique que méditérranéen doit être prise en considération d'une façon impérative afin de ne pas reproduire les catastrophes espagnoles.
Notre littoral naturel, beau, riche et diversifié constitue une multitude de biotopes écologiques uniques et fragiles, à la géographie fabuleuse, dont la dégradation (Hélas déjà entamée sur de nombreux sites) constituera une grande catastrophe nationale aux conséquences et aux effets irréversibles. Il en est de même des autres zones à ouvrir au tourisme de masse dont la nature et le particularisme doivent être protégés.
bien
Auteur : momo12369
Date : le 02 décembre 2010 à 09h42
espérons que l’authenticité de la culture marocaine soit préservée car ce flux touristique risque de causer des dégâts dans la société marocaine si des mesures drastiques ne sont pas prise, notre pays est fragile et nous devrons êtres soucieux de son intégrité au sens large, l’appât du gain a été dévastateur dans pas mal de pays,soyons vigilent et bon courage.
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