Samedi 27 novembre, Alberto Fernández Díaz a réitéré sa demande de voir le consulat marocain prendre ses quartiers ailleurs dans la ville de Barcelone. Le déplacement du consulat du Maroc est nécessaire selon lui, à cause de la gêne occasionnée par l’occupation de la voie publique par les usagers des services consulaires. Pour l’élu populaire, l’emplacement du consulat dans la rue de la Diputación entraîne un attroupement de personnes, synonyme de «problème pour les commerces et les résidents de la zone».
L’ancien président du PP de Catalogne a ajouté qu’un un consulat doit avoir toutes les installations nécessaires pour accueillir les usagers dans son enceinte. Ceci permet d’éviter «des problèmes qui peuvent être générés par une occupation massive des voies publiques, des trottoirs et des zones de stationnement pour les résidents et les commerces».
Alberto Fernández Diaz s’en est pris aussi à la municipalité. Saisie depuis «près de trois mois, la municipalité n’a toujours pas donné suite à la proposition du PP de trouver un autre emplacement au consulat marocain». Jordi Hereu, maire de Barcelone et membre du parti socialiste catalan, a également eu son compte. «Jordi Hereu est plus préoccupé par le placement de la Maison du Maroc à Montjuïc, que par la recherche d'un autre emplacement idéal pour le consulat», a conclu l’élu du PP. Peut-être n'a-t-il pas tort ?