Le tribunal de première instance de Marrakech a condamné, hier après-midi, quatre individus majeurs accusés d’avoir rompu publiquement le jeûne à la Place Jamaâ fna à deux mois de prison avec sursis, selon l’article 222 du code pénal.
Les personnes poursuivies sont issues de familles influentes. L’un des mis en cause est le fils d’un député alors que le père d’un autre est un haut cadre de la Direction général de la surveillance du territoire. Un cinquième prévenu, arrêté le 6 juillet avec le même groupe, sera présenté le vendredi 17 juillet devant un juge des mineurs.