Le délogement de subsahariens à Tanger, le lynchage d'un travesti à Fès et l’arrestation de deux filles à Inezgane sont autant de faits divers qui ont créé la polémique ces derniers jours. Mais selon le mouvement Attac, ils ne doivent pas servir de prétexte à l’Etat pour légitimer le retour du discours sécuritaire et la stigmatisation.
Dans un communiqué envoyé à Yabiladi, Attac condamne toute «volonté d’instrumentalisation politique des affaires de mœurs par la classe politique et rappelle que la société marocaine manifeste des formes de tolérances plurielles bien souvent adaptées au contexte social».
Le mouvement dénonce aussi la violence perpétrée à l’encontre des personnes en raison de leurs apparences ou de leur appartenance à une communauté. Il accuse l’Etat d’être le responsable de l’inculpation des deux jeunes filles à Inezgane pour atteinte à la pudeur ainsi que du délogement des subsahariens à Boukhalef.