A la 25ème session ordinaire du sommet de l’Union africaine, tenu les 14 et 15 juin à Johannesburg, le chef du gouvernement algérien s’en est pris violemment au Maroc. Prenant la parole au nom de son pays, Abdelmalek Sellal a affirmé que le Sahara occidental subit les «affres d'un colonialisme d'un autre âge», soulignant que cette situation «ne peut perdurer davantage». Et d’appeler l’instance continentale à «tout mettre en œuvre pour hâter le processus de décolonisation».
Officiellement, le royaume n’a pas commenté ces propos. Jusqu’à présent le ministère des Affaires étrangères n’a publié aucun communiqué à ce sujet. Mais cette absence de réaction ne signifie pas pour autant le silence. Durant les dernières vingt-quatre heures, 2M et la MAP se sont mobilisés pour mener la riposte.
L’agence officielle a consacré plusieurs articles à la crise du pouvoir en Algérie, donnant notamment la parole à plusieurs experts étranger. Quant à 2M, elle a diffusé, hier soir aux JT francophone et arabophone, un reportage soigneusement préparé sur l’impact du tassement des recettes pétrolières sur la stabilité du pays, ponctué par des déclarations d’universitaires marocains.