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Grand Angle

Opération transit 2015 : Les autorités marocaines réussiront-elles à satisfaire les MRE ?

Les autorités marocaines commencent enfin à communiquer au sujet de l’opération transit qui démarre vendredi. Elles assurent faire le maximum d’efforts pour la mise en œuvre d’un dispositif qui permettra la fluidité des contrôles pendant les jours de pic. Mais face à une communauté MRE quelque peu sceptique en raison des échecs passés, Rabat réussira-t-elle à satisfaire sa diaspora cette année ?

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A moins de 48 heures du lancement de l’opération transit au Maroc, les autorités marocaines s’activent. Lors d’une sortie devant le parlement mardi, le ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la migration, Anis Birou, a même parlé de «sacrifices» actuellement fournis par les équipes organisatrices, rapporte une dépêche de la MAP.

Dispositif

Par voie de communiqué, l’Administration de la douane et des impôts indirects (ADII) a pour sa part assuré de son engagement à tout mettre en œuvre pour garantir la «célérité de passage et [le] respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur» dans le cadre des formalités douanières. Pour ce faire, l’institution dirigée par Zouhair Chorfi procèdera notamment au renforcement de ses effectifs dans les ports, aéroports et postes frontières. Un dispositif d’accueil sera en outre mis en place afin d’informer, orienter et répondre aux doléances des MRE depuis leur pays d’accueil.

L'ADII assure également que les responsables régionaux et centraux procéderont à un «suivi quotidien des conditions d’accueil et de passage en douane», soulignant que les MRE pourront toujours bénéficier des facilités douanières compatibles avec la réglementation en vigueur.

Voilà brièvement ce qu’envisagent les autorités chérifiennes pour garantir le bon déroulé de l’opération transit cet été. Mais depuis l’annonce des concertations de la commission mixte hispano-marocaine, de nombreux MRE restent sceptiques, les lecteurs de Yabiladi notamment. «Tous les ans, c'est pareil. On nous promet un bon accueil mais dès qu'on met le pied sur le sol marocain, les galères commencent [...] avec la lenteur au passage de douane», se désole El Hob. Comme lui, ils sont nombreux à penser ainsi, surtout après l’épisode de l’année dernière. En dépit des promesses de fluidité des contrôles, les MRE ont eu droit à des files d’attente quasi interminables, sous le soleil de surcroît.

Interrogation sur Beni Ensar

De son côté, l’ADII estime qu’elle fait le maximum d’efforts avec les moyens dont elle dispose. «Les espaces d’accueil ne sont pas extensibles. En cas de pic durant trois jours successifs par exemple, on a les mains liées», déclare à Yabiladi un responsable douanier à Tanger requérant l’anonymat. «A Bab Sebta, nous n’avons pas d’aire de récupération. On fait attendre les gens et on les accompagne au fur et à mesure vers les postes de contrôle. En l’absence d’espace, on n’a pas d’autres choix que de subir», concède-t-il.

Rappelant que la fluidité dont parle la Douane consiste à réaliser les contrôles sur la durée de temps la plus courte, ce responsable estime qu’il devrait y avoir, au niveau des passages terrestres notamment, des «aires de récupération équipées avec des restaurants, espaces jeux pour enfants, …» afin que l’attente - les jours de pics - ne soit pas une lourde corvée pour les MRE. «Nous avons surtout des difficultés pour la phase retour, en raison entre autres de la concentration des flux sur une courte période», explique le responsable douanier.

La situation est généralement similaire voire pire à Beni Ensar pour les MRE transitant par Melilla. Et cette année avec l’ajout de la liaison assurée par GNV suite au remplacement de la ligne Sète-Nador par Sète-Melilla, les choses ne risquent pas de s’arranger. Nous avons tenté en vain de joindre la direction régionale locale des douanes pour savoir si des mesures particulières étaient prévues.

«Nous encourageons les MRE à dénoncer la corruption»

Pour ce qui est de la corruption aux postes frontières dont se plaignent également certains MRE, la Douane appelle à dénoncer. «Nous invitons les usagers à ne pas donner les pots de vin aux douaniers et à dénoncer ceux qui en exigent», déclare à Yabiladi le directeur régional des douanes de Tanger, Hassan Halou, expliquant que les plaintes soumises par les MRE donnent «systématiquement» lieu à des enquêtes. «Nous avons un service d’inspection dans chaque direction régionale chargée de ces questions [corruption, ndlr]. Nous avons également un service de réclamation en ligne auquel les MRE peuvent recourir à n’importe quel moment», ajoute-t-il.

je vais aussi travailler pendant le mois du ramadan.
Auteur : nordinsam
Date : le 05 juin 2015 à 10h30
on va pas fermer les frontiérs en disant :c'est le ramadan.ils doivent faire leur bolots comme tout le monde,pour nous aussi c'est le ramadan.alors pour éviter ce comflit j'ai décidé de rentrer aprés.
je suis sur qu'on va discuter sur ce sujet aprés les vacances et c'est la qu'on va juger s'il ya eu une amélioration ou pas.
je vois les chose positive mais qui sait?????
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Auteur : Oujdaoui.
Date : le 04 juin 2015 à 17h38
Prenant les choses du bon côté et tous irat bien pour nous .
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Auteur : Oumniya.
Date : le 04 juin 2015 à 16h58
Moi je ne compte pas partir avant ou pendant le ramadan. Si j'y vais ce sera après inchaeAllah. Mais ramadan ou pas ils doivent faire leur taff et arrêter de nous traiter comme des bêtes. De toute facon faut pas s'attendre à un miracle, en juin, juillet et août c'est toujours le même cirque.

Pendant le ramadan ils sont encore plus désagréables je pense, ils ont pas leur dose de nicotine.
Oui
Auteur : Oujdaoui.
Date : le 04 juin 2015 à 16h53
Et surtout pendant le Ramadan ? ? ? .
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Auteur : Oumniya.
Date : le 04 juin 2015 à 12h45
Faire la queue parce que les douaniers ont la flemme de bosser crois-moi ca dérange et pas qu'un peu.
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