Le Maroc comme le Canada (67e), l'Allemagne (70e), la Suisse (114e) et la Belgique (117e) sont classés à risque «faible». En revanche, l’Algérie (36e), les Etats-Unis (33e) et le Royaume-Uni (47e) sont dans la catégorie risque moyen ou intermédiaire. A noter que Maplecroft n’a pas pris en compte dans son indice, la région du Sahara.
Malgré que la France soit visée par l’AQAP, son rang est resté presque inchangé selon Maplecroft. Et pour cause, «la majorité des actes terroristes ayant été des attentats non mortels perpétrés par des organisations séparatistes en Corse».
Maplecroft se base sur le nombre et la fréquence des attentats, mais aussi sur l’histoire du pays en la matière pour faire son classement. Sans surprise donc, les pays où les attentats sont nombreux avec plus de victimes sont en tête du classement. Dans le classement 2010, la Somalie, située à l’extrémité orientale de la corne de l’Afrique est arrivée en tête devant le Pakistan (2e), l’Irak (3e) et l’Afghanistan (4e). La Somalie est passée de la 4e à la première place notamment à cause de ses 556 «actes terroristes» recensés entre juin 2009 et juin 2010, des actes ayant provoqué la mort de 1 437 personnes, a précisé Maplecroft. Rappelons que la Somalie est minée par une insurrection dirigée par les milices islamistes Shebab.
Le reste du top 10 des pays à risque terroriste extrême sont respectivement les Territoires palestiniens, la Colombie, la Thaïlande, les Philippines, le Yémen (avec 109 attentats en un an, le Yémen est passé de la 22e à la 9e position) et enfin la Russie.