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Grand Angle

Le Maroc pourrait doper son économie en réformant l’éducation, selon l’OCDE

En matière d’éducation, le Maroc est encore à la traine. Mais selon une nouvelle étude de l’OCDE, le royaume peut radicalement booster sa croissance économique au cours des prochaines décennies, si les enfants âgés jusqu’à 15 ans sont tous scolarisés et acquièrent tous les connaissances de base.

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Le Maroc pourrait changer sa situation économique «de manière étonnante» en améliorant l’éducation, à en croire une nouvelle étude de l’Organisation de développement et de coopération économique (OCDE). Le document montre que le royaume affiche un potentiel de croissance de 1 591% du PIB actuel d’ici 2095, si tous les enfants âgés jusqu’à 15 ans sont tous scolarisés et maîtrisent toutes les notions de base, indiquent les auteurs.

+2/3 élèves marocains accusent du retard

En effet, le Maroc est encore à la traîne en matière d’éducation. Il fait partie des quelques 9 pays sur les 79 concernés par l’étude où plus des deux tiers des élèves n’arrivent pas à atteindre le niveau de compétences de base. Ces lacunes influent directement sur les performances des élèves marocains dans les tests internationaux. En mathématiques et sciences, à titre d’exemple, le royaume est classé 73ème.

Selon l’OCDE, la croissance économique est étroitement liée aux compétences de la population. L’Organisme explique que plus les citoyens reçoivent une éducation de qualité, plus ils seront à même de participer à l’évolution économique du pays en répondant aux besoins de compétences. Ce qui améliorerait l’emploi et participerait à réduire la pauvreté, d’après le rapport.

Prendre l'exemple sur l'Asie

Les auteurs de l’étude présentent le modèle des pays asiatiques (Singapour, Hong Kong, la Corée du Sud, Taiwan et le Japon) qui sont désormais les meilleurs au monde en matière d’éducation, estimant que les pays à la traîne devraient suivre cet exemple. «Si vous allez dans une salle de classe en Asie, vous trouverez des enseignants qui s’attendent à voir chaque élève réussir. Il y a beaucoup de rigueur, beaucoup de concentration et de la cohérence», explique à BBC Andreas Schleicher, directeur de l’éducation à l’OCDE. Revenant sur le cas de Singapour qui occupe aujourd’hui le 1er rang mondial, il rappelle que ce pays affichait un taux d’analphabétisme des plus élevés au monde dans les années 1960. Mais une cinquantaine d’années plus tard, il se profile en modèle.

Au Maroc également, il y a eu des avancées, notamment dans la scolarisation des enfants. 97,5% d'entre eux en âge de scolarité ont accès aux écoles primaires en 2011, selon l’Unicef. Mais ces avancées restent insuffisantes pour un bon positionnement du royaume sur la scène internationale en matière d’éducation. D’ailleurs un rapport de l’UNESCO paru le mois dernier insistait encore sur la nécessité de redoubler d’efforts, notamment en ce qui concerne la qualité de l’éducation au Maroc. A moins d’une semaine du Forum mondial sur l’éducation qui se tiendra du 19 au 22 mai prochain à Incheon (Corée du Sud), l’étude de l’OCDE mettra certainement la pression sur Rabat.

Comme tout le monde.
Auteur : Ibn Ziyad
Date : le 14 mai 2015 à 19h46
La plupart des pays ont l anglais comme première langue étrangère.
pas simple du tout!!
Auteur : hassan0123
Date : le 14 mai 2015 à 17h54
cite un pays qui enseigne l'Anglais en premiere parceque c'est la langue du monde!
et le darija comment va t on l'enseigner?
j'ai essayé de lire un journal qui publie en darija c'est extrêment difficile.
quand on enseignait en Français il n y avait aucun problème, le niveau des étudiants à la fac était bon maintenant c'est la cata!!!!
C est simple comme Bonjour
Auteur : Ibn Ziyad
Date : le 14 mai 2015 à 17h30
La darija est la langue des marocains l anglais est la langue du monde.
le mal est plus profond!!!
Auteur : hassan0123
Date : le 14 mai 2015 à 17h10
On est d'accord il faut plus de moyens et plus de professionnalisme alors pourquoi avancer que la langue enseignée doit être l'Anglais ou darrija?
Tu déconnes là
Auteur : Ibn Ziyad
Date : le 14 mai 2015 à 15h20
La qualité instruction au Maroc n est pas qu une question de choix des langues.


Il faut donner les moyens à l école et une réelle volonté politique.
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