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Grand Angle  

Maroc : Un proche du PJD accuse les francophiles d’être « des agents de la France »

Les islamistes proches du PJD sont en guerre ouverte contre les milieux francophiles. Prenant le relai du député de la Lampe Abouzaid Idrissi, le religieux Ahmed Raissouni les accuse d’être des «agents de la France».

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Temps de lecture: 2'

Les islamistes haussent le ton contre les partisans de la francophonie au Maroc. Le très médiatisé Ahmed Raissouni attribue les maux de l’école à la domination d’ «agents de la France et de l’identité francophone» qui «imposent aux Marocains un enseignement bâtard, rapiécé et importé», indique-t-il dans une nouvelle vidéo postée sur son site. Dans son enregistrement, le premier président du Mouvement unicité et réforme s’est fait l’avocat de l’anglais.

Ces nouvelles attaques interviennent dans un contexte particulier. Tout indique que le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et la recherche scientifique a écarté la proposition de faire de l’anglais la première langue étrangère à la place du français. Pourtant la proposition était soutenue par la direction du PJD et une partie de la société civile. L’Istiqlal de Hamid Chabat, traditionnellement un chantre du panarabisme, a évité d’entrer dans ce débat pour ne pas s’aligner sur les positions des «frères» de Benkirane.

Raissouni n’a fait que répéter les accusations d’un député du PJD

Après la perte de la bataille de l’anglais, les islamistes tiennent à ne pas essuyer un autre revers face aux promoteurs du dialecte dans le préscolaire. Ce qui explique son appel à la mise en place effective de l’arabe en tant que langue officielle du royaume. Une place usurpée par le français grâce à «ses agents», selon ses dires.

Les propos d’Ahmed Raissouni, le n°2 de l’Union des oulémas musulmans sunnites, ne constituent pas une surprise. Dans leur guerre ouverte contre des milieux francophones, les islamistes ont l’habitude de briller par des dérapages. En juin 2014, à la commission de l’enseignement à la Chambre des représentants, Abouzaid Idrissi, député de la Lampe, avait ouvertement accusé le ministre de l’Education national d’être «un pilier du parti de la France» au Maroc. Le PJDiste réagissait de la sorte suite à un accord permettant la généralisation du bac français, conclu quelques mois auparavant entre Rachid Belmokhtar et son homologue français.

gardons le francais.
Auteur : samquebec
Date : le 11 mai 2015 à 13h38
je suis en partie d accord avec toi...

mais...but hold on ..wait a minute..

michel a raison car il ne fait pas un proces de la francophonie comme tu semble le faire.,

le francais est un heritage culturel ancre dans la societe marocaine et fait partie du paysage social et politique et
non ce n est pas un frein au progres et developpement..

beaucoup de pays francophones sont des references a commencer par le canada..

l anglais est un dialecte du francais (langue originale)

les problemes et les challenges du maroc ne peuvent etre inputes au francais comme le denonce cet imam qui devrait plus s occuper de la diffusion de l islam et laisser les politiques et le roi mener les reformes necessaires pour sortir le pays du sous developpement...

pour moi je prefere mille fois lire des livres en francais qu en anglais vu la richesse en grammaire et vocabulaire du francais..

so let be smart and keep the french as first choice..

si nos jeunes maitrisent le francais parfaitement,apprendre l anglais sera une promenade de sante.



Dernière modification le 11/05/2015 13:53
Réponse à alphavirginis
Auteur : Michel078
Date : le 11 mai 2015 à 11h10
Il faut cesser de donner à l'anglais une place plus importante qu'il n'a. Qu'il soit enseigné dans certaines écoles marocaines n'a rien de choquant. Ceci dit, il n'empêche que l'intérêt du Maroc, comme celui des autres pays du Maghreb, est de garder le français en tant que langue seconde. Aucun pays maghrébin n'est revenu là-dessus. Et ceci après plus d'un demi-siècle d'indépendance. La question est pour moi définitivement close. D'autant plus que le temps ne joue pas en faveur de l'anglais vu que cette langue perd en poids géopolitique. Les États-Unis ont été récemment dépassés par la Chine en tant que première puissance économique mondiale et le Royaume-Uni, seule puissance anglophone d'Europe, éclatera suite à l'indépendance de l'Écosse. J'ajoute que ce débat sur la première langue étrangère à enseigner a eu lieu il y a quelques années en Algérie et que les autorités algériennes ont tranché : non seulement on garde le français en tant que première langue mais, en plus, on l'enseigne dès la troisième année du primaire. Quant au tourisme, la description que vous en faites me semble très caricaturale et je doute que vous trouviez des écrits qui étayent vos propos.
le Maroc libre
Auteur : MERETA
Date : le 10 mai 2015 à 21h52
Fini la collaboration le Maroc est sur la voix de la liberté TOTALE et la fin de la domination extérieur.




Qu'a cela ne tienne...
Auteur : alphavirginis
Date : le 10 mai 2015 à 15h18
Discuter ne nous fera malheureusement pas décider à la place des politiques. Mais une bonne partie de la population, elle, a bien compris l'intérêt que représente l'anglais. Les écoles de langues fleurissent, et même les écoles primaires privées incluent l'anglais en marge du programme scolaire. Donc qu'on le veuille ou non, la question de la langue française comme seconde langue est définitivement posée.

Par ailleurs, sur le plan du tourisme, le monde anglophone, bien plus important, représente une énorme part de marché dans le sens où les touristes potentiels sont plus nombreux et disposent d'un pouvoir d'achat nettement supérieur. Alors que le touriste français, lui, se contente de produits hôteliers très bon marché, voire loge même dans son propre camping car compte tenu de sa proximité avec le pays. Et ça c'est un manque à gagner certain pour le Maroc.

Bon ok
Auteur : Mohameddubled52
Date : le 10 mai 2015 à 13h46
Bon t'a gagné, je suis d'accord avec ton dernier commentaire.
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