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Grand Angle

Mauritanie : L’Algérie boycotte une réunion des ministres de l’Intérieur maghrébins

La crise diplomatique entre la Mauritanie et l’Algérie s’aggrave. La présidence algérienne a ordonné à son ministre de l’Intérieur de boycotter la 5ième session du conseil des ministres de l’Intérieur de l’UMA qui se tient aujourd’hui à Nouakchott. En revanche, le Maroc est représenté par Mohamed Hassad qui est déjà sur place.

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Alger a mis ses menaces à exécution. Son ministre à l’Intérieur a boycotté la 5ième session du conseil des ministres de l’Intérieur de l’UMA. La crise entre les deux pays n’est pas prête de se calmer. La presse du voisin de l’Est fait état d’injonctions émanant de la présidence à l’origine de la décision de Tayeb Belaiz. L’Algérie a dépêché un haut fonctionnaire pour représenter son pays à la réunion consacrée à l’examen de la situation sécuritaire au Maghreb.

Les autorités algériennes ont donc décidé d’appliquer la même mesure qu’elles avaient prise à l’encontre du Maroc dans le sillage de l’affaire du drapeau arraché de son consulat à Casablanca. Elles comptent ainsi réduire à leur plus bas niveau leurs présences aux réunions régionales, arabes et continentales qu’accueillera la Mauritanie.

Hassad est à Nouakchott

Ce matin l’agence officielle mauritanienne annonce dans une dépêche l’arrivée de Mohamed Hassad. Le royaume est le seul pays maghrébin a dépêché son ministre de l’Intérieur à la réunion. En revanche, la Tunisie a choisi d’être représentée par son secrétaire d'État à la sûreté nationale, Rafik Chelly. Peut on y voir un signe de solidarité de la Tunisie avec l’Algérie ? Il faut dire que les émissaires du président Beji Caid Essebsi sont des habitués du palais Al Mouradia. En mars, le chef de la diplomatie tunisienne, Taïeb Bekkouche, avait eu des entretiens avec Abdelaziz Bouteflika. Et hier, c’était au tour d’un des conseillers d’Essebsi de remettre un message au président algérien.

La crise entre la Mauritanie et l’Algérie est appelée à durer dans le temps. Il y a deux jours le président Mohamed Ould Abdelaziz a mis en garde les médias locaux contre «toute compromission avec les agendas étrangers au détriment des intérêts du pays». Alger a répliqué indirectement à cet avertissement émanant de la plus haute autorité à Nouakchott. Une publication très proche de la présidence, citant une «source informée», estime que l’expulsion d’un diplomate algérien «ne peut servir que les intérêts de pays susceptibles d'être gênés par le rôle joué par l'Algérie en Afrique et dans la sous-région». Il faut bien entendu comprendre, le Maroc.

Les commentaires sur cet article ont été fermés
Nouveau concept
Auteur : Abdelhak38
Date : le 30 avril 2015 à 19h12
C'est ce qu' on appelle "LA DIPLOMANIFF"
La diplomatie du bazar et des gamins
Auteur : moden
Date : le 30 avril 2015 à 16h34
Ce pays est vraiment la risée et la honte des peuples maghrébins et africains, gouverné par des clowns et non pas par des diplomates dignes de ce nom, c'est tjrs ce même pays, brebis galeuse qui sort du lot et se fait remarqué
A quand la chute de ce régime qui nous déshonore tous?
Sans incidence
Auteur : FATEM95
Date : le 30 avril 2015 à 15h45
Si le Maghreb comptait sur l'Algérie pour assurer sa stabilité, il serait mal barré. L'Histoire récente et ancienne a montré leur incompétence en la matière. Donc présents ou absents cela ne change rien.

Si comme le dit l'article la Tunisie se rapproche autant de son voisin de l'ouest, elle est en train de faire un mauvais choix, voire même une bêtise pour un pays qui a besoin de stabilité pour relancer son tourisme et son économie. Mais c'est une autre histoire.
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