Remaniement ministériel au Nigéria. Le président Goodluck Jonathan a procédé ce mercredi à de nouvelles nominations au sein de plusieurs ministères. Au total, huit ministres ont perdu leur poste dans ce nouveau remaniement, selon les médias locaux. Ainsi, le département des Affaires Etrangères enregistre l’arrivée de Musiliu Obanikoro (ancien secrétaire d’Etat à la Défense) au poste de premier secrétaire aux A.E et Nicholas Ada en tant que numéro 2.
Le ministre de l’information n’y échappe pas
Le ministère de l’Information est aussi concerné par ce remaniement puisque Patricia Akwashiki a été nommée en tant chef de ce département. Mais les médias nigérians de font aucune mention du Maroc par rapport à ces nouvelles nominations. Pourtant, le département de l'Information et celui des Affaires Etrangères ont été directement mis en cause lors de la mini-crise diplomatique née de la prétendue conversation téléphonique entre Jonathan et Mohammed VI. Tout laisse donc penser que cet événement n’est pas étranger aux changements qu'ils ont connus.
"Jonathan n'a pas à s'excuser"
Ce matin, le ministre des Affaires Etrangères, Aminu Wali, a de nouveau évoqué la petite crise diplomatique entre le royaume et le Nigeria, estimant que le président Goodluck Jonathan n’avait pas à présenter des excuses au Maroc. «Si les investigations montrent qu’il y a besoin de présenter des excuses (au Maroc ndlr), ce sera à moi de le faire, pas au président», a-t-il indiqué au Premium Times.
Wali a de nouveau dédouané Jonathan avouant devant les médias que le président n’a rien à avoir avec ce qui s’est passé. «Il y a eu beaucoup de confusion, nous allons tenter de savoir ce qui s’est passé», a-t-il fait savoir.
Pour rappel, le Maroc avait rappelé son ambassadeur après que des officiels nigérians avaient indiqué que le roi Mohammed VI avait eu une conversation téléphonique avec le président Goodluck Jonathan. Ce que ce dernier a également démenti plus tard en demandant une investigation sur cette question et aussi des sanctions.