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Grand Angle

France : Fin des poursuites contre Hammouchi ? L'ACAT dément

Même si la normalisation des relations maroco-françaises est mise sur les rails, elle reste à la merci de la suite que devrait réservér la justice française à l’affaire Hammouchi. Aujourd’hui, plusieurs médias marocains ont repris une information sur le classement d’une plainte contre Abdellatif Hammouchi, déposée par un détenu sahraoui, condamné à 30 ans de prison par le tribunal militaire de Rabat dans le cadre du procès Gdim Izik. Yabiladi a contacté l’ACAT et l’avocat de la partie plaignante afin d’en connaitre leur version des faits. Détails.

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Abdellatif Hammouchi / DR
Temps de lecture: 2'

La justice française a-t-elle refusé d’instruire la plainte pour torture, déposée par la défense de Naâma Asfari contre une vingtaine de responsables sécuritaires marocains dont Abdellatif Hammouchi, le patron de la DGST ? Dans son édition d’aujourd’hui, le quotidien arabophone Assabah avance que Mme Nathalie Turquey, la nouvelle magistrate chargée de l’affaire, aurait estimé que le dossier serait «fragile» et manquerait d’éléments «cohérents et convaincants» à même de prouver les accusations de la partie plaignante.

Me. Joseph Bréham : «C’est complétement faux !»

Ce matin, Yabiladi a contacté Nordine Drci, le directeur des programmes au sein de l’Association chrétienne contre la torture et la peine de mort (ACAT), en vue de vérifier ce revirement judiciaire. «La justice française continue d’instruire les plaintes déposées contre Abdellatif Hammouchi. Il faut également rappeler que la procédure veut que les plaintes soient jugées recevables avant la désignation d’un juge d’instruction, et nous sommes justement à cette étape de l’instruction par un juge d’instruction», a-t-il répondu dans un mail.

Plus direct, Joseph Bréham, l’avocat des plaignants, affirme lors d’un entretien par téléphone, que tout ce qui a été publié à ce sujet par le quotidien arabophone Assabah et un site web d’actualité «est complétement faux. C'est du racontar de bruits de couloirs». «Ils ont raison sur un seul point : le nom de la juge Nathalie Turquey», ironise-t-il. Et de s’interroger comment la magistrate a pu conclure à la fragilité du dossier alors que sa désignation pour suivre toute l’affaire remonte à une quinzaine de jours, seulement ?

Me. Bréham révèle que le dossier des plaintes déposées contre Abdellatif Hammouchi, le chef de la DGST, est passé par les mains de trois autres juges : Sabine Kheris, David De Pas et Marie Coquelle avant d’atterrir sur le bureau de Mme Turquey. L’avocat estime que la publication de «ce genre de  rumeurs traduit l’embarras du pouvoir marocain».

Trop de pub
Auteur : Slimanof
Date : le 10 mars 2015 à 00h27
Vous faites trop de pub à cette obscure ONG qui n'a pas l'envergure de France Liberté de feue Madame Mitterrand et qui n'a rien trouvé comme causes à défendre que celle d'un mythomane arnaqueur qu'est El moumni et un égorgeur de mokhaznis de gdim izik qu'est le séparatiste Ennaâma Asfari .

Ce dernier aurait donné à cette ACAT les noms , prénoms , professions , grades de 20 sécuritaires marocains (qu'elle s'est empressée de publier) et qui ,si on suit ce raisonnement débile , l'ont torturé puis lui ont remis leurs cartes d'identités nationales.

Le plus marrant dans l'affaire c'est que Hammouchi ( comme s'il n'avait rien à foutre pour torturer du menu fretin ) ne figure pas sur cette liste de "tortionnaires".
Dernière modification le 10/03/2015 00:29
avocat des repris de justice
Auteur : virtua1
Date : le 09 mars 2015 à 15h56
"ce genre de rumeurs traduit l’embarras du pouvoir marocain" le raccourci est vite fait.Le pouvoir Marocain a lié les mains de la justice française qui ne pourra plus instruire quoi que ce soit sans que la justice Marocaine y soit associée.L'avocat des repris de justice est complètement déconnecté.
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