«On n’est pas obligé de dénuder une femme pour voir sa beauté». C’est sur cette phrase que démarre la conférence de presse de la deuxième édition de Miss Maroc, la première ayant eu lieu en 2012. A deux jours de la Journée Internationale de la femme, débutent les inscriptions au concours de la plus belle marocaine.
Pour s’inscrire au concours, il faudra au minimum parler anglais (seul le temps nous dira si ce critère sera respecté), avoir un casier judiciaire vierge, ne pas être mariée, car le planning d’une Miss est très chargée entre les publicités, les événements ainsi que son aide à une association de son choix.
Le jury sélectionnera 21 finalistes parmi les candidates lors d'une tournée dans les villes de Marrakech, Rabat, Agadir, Fès, Tétouan, Casablanca, Oujda.
Qui pilotera Miss Maroc ?
Parmi les membres du jury, le fameux Doc Samad, psychologue, connu notamment pour son émission sur Hit Radio, accompagnera les candidates. Il déclare ne pas vouloir choisir la belle fille, mais celle qui luttera contre le sexisme. A en croire sa définition de la Miss, elle ne devrait pas se voir attribuer le rôle de la femme parfaite.
Pourtant dans ce concours, comme dans tous les concours de Miss à l’international, les candidates devront apprendre le bon maintien, la bonne démarche, la bonne tenue. De quoi faire bondir les associations qui se battent pour l’image de la femme dans les médias depuis des décennies.
Enfin, petite originalité de cette année, la Présidente d’honneur de cette édition sera une sportive. Samira Bennani, pilote automobile, sera la touche «réussite» de ce concours. De par son parcours, elle correspond plutôt à la définition de la Miss de Doc Samad.