La France avocat "constant et fidèle pour la défense des intérêts du Maroc", selon Charles Fries

Par Mohamed Ezzouak

Publié Le 14/02/2015 à 18h52

Chatles Fries, ambassadeur de France à Rabat / DR

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En cette journée de Saint Valentin, les déclarations d'amour de la France à l'égard du royaume se multiplient. Après Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, qui lors de sa visite officielle à Rabat a annoncé la prochaine décoration de la légion d'honneur pour Abdelatif Hammouchi, patron de la DGST, c'est au tour de Charles Fries.

Selon les propos de l'ambassadeur de France à Rabat, le Maroc peut compter sur son allié hexagonal pour la défense des intérêts du Royaume. "Les autorités marocaines savent en outre pouvoir compter sur la France : un allié constant et fidèle pour l’aider à défendre ses intérêts à New York ou à Bruxelles" a-t-il rappelé dans une tribune publiée dans le journal Le Matin.

Il fait bien sûr référence au sensible dossier du Sahara occidental qui est régulièrement évoqué aux Nations Unies à New York, ou au Parlement européen à Bruxelles.

france-maroc Charles_Fries ambassadeur ONU UE sahara

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Voir 1 commentaires

Un peu d'histoire.

Auteur : Le barreur
Date : le 15 février 2015 à 11h02

En fait,le "problème" du Sahara découle du fait que l'Algérie s'est retrouvée, par la grace de la France coloniale, frontalière avec ce territoire marocain. En effet, la France avait annexé à l'Algérie française toute la région marocaine de Tindouf, pour se mettre en contact terrestre avec son allié espagnol implanté au Sahara marocain. C'est d'ailleurs cette "connection" qui a permis l'opération Ecouvillon en Février 1958, qui a refoulé vers le Nord l'armée de libération marocaine. En 1962, l'Algérie indépendante s'est retrouvée pas loin de l'Océan Atlantique. D'où ses visées géostratégiques qui sont à l'origine du conflit algéro-marocain . Ainsi la France a une responsabilité historique indéniable quant à l'affaiblissement géopolitique du Maroc. Et elle devrait faire bien plus en faveur de son ancien "protectorat" qu'elle avait si mal protégé.