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Grand Angle

Les acteurs de la finance islamique au Maroc à la fête cette semaine

Si le Maroc est rentré tardivement dans la finance islamique, il n'en demeure pas moins qu'il nourrit des ambitions importantes au niveau national mais aussi régional. Les différents acteurs de la place casablancaise sont sur les starting-blocks.

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6ème édition du Forum africain de la finance islamique à Casablanca / DR
Temps de lecture: 2'

Cette semaine est incontestablement riche pour les acteurs de la finance islamique au Maroc. Alors que débutait hier le Forum africain de la Finance islamique à Casablanca, une autre bonne nouvelle est tombée : la publication au Bulletin officiel de la tant attendue loi réglementant la finance participative (Appellation plus générique pour finance islamique) au Maroc. L'annonce a été d'ailleurs relayée en directe par l'organisateur du Forum et a suscité les vifs applaudissements de l'assistance composée d'acteurs bancaires de plusieurs pays, de responsables institutionnels, d’experts, et d’éditeurs de solutions informatiques spécialisées en finance islamique. 

Le Maroc content d'accueillir cette 6ème édition du Forum africain de la finance islamique souhaite à la fois profiter de l'expérience des autres pays (Tunisie, Algérie, Mauritanie, Sénégal...) mais ambitionne également la place de hub pour la sous région. Pour cela, Casa Finance City, la forte présence des banques conventionnelles marocaines en Afrique et peut-être également les liens étroits entre le Maroc et certains pays du Golfe, sont autant d'atouts pour le Royaume chérifien. 

Du Maroc à l'Afrique

La banque islamique Zitouna après son succès en Tunisie a également des velléités d'expansion dans la région, selon un de ses fondateurs, espérant profiter de l'avance que la Tunisie a en la matière sur le Maroc. Réaction presque immédiate de Youssef Baghdadi, président du Directoire de Dar Essafaa Litamwil. En substance, après son déploiement au Maroc, la filiale d’Attijariwafa Bank compte aller sur les marchés naturels où sont implantées les filiales africaines du groupe.

C'est ce que nous confirme, sous couvert d'anonymat, un expert international dans le secteur de la finance islamique. "Les trois principales banques marocaines (Banque Populaire, BMCE et Attijariwafa Bank) ont préparé avec minutie, le lancement de la finance participative au Maroc et comptent s'appuyer tout naturellement sur leur important réseau dans les différents pays d'Afrique". Il ajoute que pour lui "les banques marocaines sont prêtes et certaines se sont même associées à des acteurs internationaux". 

Mais avant de partir à la conquête d'autres pays, il faudra évidemment transformer l'essai au Maroc. La concurrence d'acteurs importants de la finance islamique, notamment des pays du Golfe, peut être perçue comme une menace tant par leur légitimité historique que par leur surface financière. 

La loi publiée au Bulletin officiel
Après son adoption en juin dernier par la chambre des représentants du parlement, le projet de loi autorisant la création de banques islamiques vient d’entrer en vigueur. Le très attendu texte de loi devant réguler le secteur de la finance islamique au Maroc a été, en effet, publiée mercredi 28 janvier dans le dernier Bulletin officiel du gouvernement. La banque centrale du Maroc doit donc à présent étudier les dossiers et demandes qu’elle a déjà reçues dans ce sens. « Celles-ci doivent être conformes aux conditions fixées par Bank Al Maghrib », soulignait Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib, dans une déclaration à Alyaoum24. On en saura certainement plus dans les prochains jours.
Question
Auteur : Ibn Ziyad
Date : le 30 janvier 2015 à 18h57
La finance islamique a t elle existé réellement ?

Font-ils des crédit à taux 0% ?
enfumage
Auteur : Beldi10
Date : le 29 janvier 2015 à 15h36
bien dit mosse
la finance islamique est une finance dajjaliste qui ne résoudra rien du tout. de l'enfumage pour un peuple ignorant
?
Auteur : moss_26176
Date : le 29 janvier 2015 à 14h10
Je me demande ce que les banques islamique ont de plus à offrir que les crédits à taux fixe. Si ce n'est haliliser l'illicite dans l'ignorance du musulman.

S'il y a une chose illicite dans ce monde c'est l'argent papier qui perd sa valeur sans cesse.
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