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Grand Angle

France: La loi contre le voile intégral définitivement adoptée

Le Sénat français a adopté le projet de loi visant à interdire la dissimulation du visage dans l'espace public. Dans la ligne de mire de ce projet de loi définitivement approuvé par le Parlement, le port du voile intégral et du niqab. Le texte ne pourrait cependant pas être promulgué avant d’être validé par le Conseil constitutionnel, qui a un mois pour se prononcer.

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Les députés l’ayant adopté massivement en juillet dernier, l’issue du vote de ce mardi ne faisait aucun doute. Le texte de loi a été approuvé par 246 voix pour, une contre, même si de nombreux parlementaires de gauche n'ont pas pris part au scrutin. Il devrait entrer en vigueur, en cas de feu vert des sages du Conseil constitutionnel, après 6 mois de «médiation» et de «pédagogie».

Ce court (il ne compte que 7 articles) projet de loi stipule dans son premier article que : «nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage.». Cet espace public ne veut pas seulement dire «voie publique». D’après le texte, il compte «les lieux ouverts au public» comme les cafés, les commerces, les parcs, les transports...et ceux «affectés au service public» comme les écoles, les hôpitaux et mairies.

Comme pour toute loi, des exceptions sont prévues pour les conducteurs de deux roues, obligés de porter un casque de protection. De même, il sera autorisé de dissimuler son visage pour des «raisons de santé» (masques respiratoires), des «motifs professionnels» (casque de protection), des «pratiques sportives», des «fêtes»...  Autrement dit, se cacher le visage pourra être «autorisée» ou «prescrit».

Quant aux sanctions, elles visent d’un côté les contrevenantes, c'est-à-dire les femmes portant le voile, et de l’autre, les personnes les obligeant à le porter. La femme voilée s’expose à une amende de 150 euros. L’amende peut également être accompagnée ou non d'un stage de citoyenneté. Pour les personnes contraignant les femmes à porter un voile, elles risquent un an d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende, des peines doublées si la voilée est mineure.

Inutile de rappeler que cette loi fait couler beaucoup d’encre et que son application sera probablement difficile.

pffff
Auteur : MOHAMMED
Date : le 16 septembre 2010 à 23h59
Derrière la Loi foulardière, la peur.
Alain BADIOU

http://www.legrandsoir.info/Derriere-la-Loi-foulardiere-la-peur.html
MPhilout ou l'id.i.o.t utile
Auteur : MOHAMMED
Date : le 16 septembre 2010 à 23h45
Les habits neufs d'une vieille haine : « Ma thèse est que la nouvelle islamophobie n’est pas simplement une réactualisation du racisme anti-arabe, anti-maghrébin et anti-immigré. Elle constitue également une religiophobie, en ce sens que c’est bien l’élément religieux qui est visé par une telle haine. Celle-ci s’inscrit dans une forme de paradoxe "à la française" : les Musulmans sont de plus en plus considérés comme des Français "à part entière" et pourtant l’islam est toujours représenté comme une "religion" qui fait problème national. C’est un peu comme si, l’on admettait que les Musulmans puissent être français mais en leur demandant de "diluer" leur religiosité, parce que celle-ci est toujours perçue comme un obstacle au processus d’assimilation. D’où les nombreuses tensions qui peuvent surgir ici et là qui sont moins le fait des Musulmans que du regard de l’Autre : le Musulman tend être identifié à un "bon Français" à partir du moment où il se dépouille des signes de religiosité. Le recours récurrent à des expressions, telles que "Musulmans laïques" ou "Musulmans modérés", est le symptôme de cette crispation nationale. On signifie par là que tous les autres Musulmans sont des " radicaux ", "intégristes", voire, plus grave, des "apprentis terroristes". En fait, nous sommes encore dans une configuration assimilationniste qui ne veut pas dire son nom. Le paradoxe est que ce sont souvent des élites laïques qui la défendent avec le plus de vigueur : au nom des valeurs de la liberté et de la tolérance, elles expriment leur rejet de tout ce qui serait contraire à la "civilisation française", supposée être "la mère" de l’universalisme. Derrière le rejet du Musulman pointe aussi le rejet du Juif, mais là il y a un tabou. Le rejet du voile est aussi une autre manière d’exprimer le rejet de la kippa. Mais l’on peut relever une nuance de taille : dans le premier cas, on suscite une polémique médiatique et on créé une "commission de réflexion sur la laïcité" ; dans le second cas, on préfère se taire, parce que l’on a peur d’être taxé d’antisémite… » (Vincent Geisser)
c'est ce que je disais! t'es un bougnoule mal-assumé!
Auteur : MOHAMMED
Date : le 16 septembre 2010 à 23h28
Les forces occupantes, en portant sur le voile de la femme algérienne le maximum de leur action psychologique, devaient évidemment récolter quelques résultats. Cà et là il arrive donc que l’on “sauve” une femme qui, symboliquement, est dévoilée.

Ces femmes-épreuves, au visage nu et au corps libre, circulent désormais, comme monnaie forte dans la société européenne d’Algérie. Il règne autour de ces femmes une atmosphère d’initiation. Les Européens surexcités et tout à leur victoire, par l’espèce de transe qui s’empare d’eux, évoquent les phénomènes psychologiques de la conversion. Et de fait, dans la société européenne, les artisans de cette conversion gagnent en considération. On les envie. Ils sont signalés à la bienveillante attention de l’administration.

Les responsables du pouvoir, après chaque succès enregistré, renforcent leur conviction dans la femme algérienne conçue comme support de la pénétration occidentale dans la société autochtone. Chaque voile rejeté découvre aux colonialistes des horizons jusqu’alors interdits, et leur montre, morceau par morceau, la chair algérienne mise à nu. L’agressivité de l’occupant, donc ses espoirs, sortent décuplés en voie de dislocation après chaque visage découvert. Chaque nouvelle femme algérienne dévoilée annonce à l’occupant une société algérienne aux systèmes de défense en voie de dislocation, ouverte et défoncée. Chaque voile qui tombe, chaque corps qui se libère de l’étreinte traditionnelle du haïk, chaque visage qui s’offre au regard hardi et impatient de l’occupant, exprime en négatif que l’Algérie commence à se renier et accepte le viol du colonisateur. La société algérienne avec chaque voile abandonné semble accepter de se mettre à l’école du maître et décider de changer ses habitudes sous la direction et le patronage de l’occupant. …

Mais également il y a chez l’Européen cristallisation d’une agressivité, mise en tension d’une violence en face de la femme algérienne. Dévoiler cette femme, c’est mettre en évidence la beauté, c’est mettre à nu son secret, briser sa résistance, la faire disponible pour l’aventure. Cacher le visage, c’est aussi dissimuler un secret, c’est faire exister un monde du mystére et du caché. Confusément, l’Européen vit à un niveau fort complexe sa relation avec la femme algérienne. Volonté de mettre cette femme à portée de soi, d’en faire un éventuel objet de possession (*).

Cette femme qui voit sans être vue frustre le colonisateur. Il n’y a pas réciprocité. Elle ne se livre pas, ne se donne pas, ne s’offre pas. L’Algérien a, à l’égard de la femme algérienne, une attitude dans l’ensemble claire. Il ne la voit pas. Il y a même volonté permanente de ne pas apercevoir le profil féminin, de ne pas faire attention aux femmes. Il n’y a donc pas chez l’Algérien, dans la rue ou sur une route, cette conduite de la rencontre intersexuelle que l’on décrit aux niveaux du regard, de la prestance, de la tenue musculaire, des différentes conduites troublées auxquelles nous a habitués la phénoménologie de la rencontre.

L’Européen face à l’Algérienne veut voir. Il réagit de façon agressive devant cette limitation de sa perception. Frustration et agressivité ici encore vont évoluer de façon permanente.

L’agressivité va se faire jour, d’abord dans des attitudes structuralement ambivalentes et dans le matériel onirique que l’on met en évidence indifféremment chez l’Européen normal ou souffrant de troubles névropathiques...» (Frantz Fanon, L'An V de la révolution algérienne)
et dire
Auteur : baba laaziz
Date : le 16 septembre 2010 à 19h19
que la france nous dit que c est un pays de liberte fraternite egalite a oui !!!!!!pour voir la femme sur les trotoire on donne pas d amende 150 euro mais celle qui dois se faire respecter est interdite donc la france est pour la nudite je veut juste poses une question pourquoi on tolerent les plages nudistes et pas le voile ce qui veut dire que la france veut que le peuple musulman soit tous nus !!!!!!!!!!!!!!! allah youster ouildatna mine jouhala amine
l'émancipation des musulmanes
Auteur : i7i7iman
Date : le 16 septembre 2010 à 16h15
L'émancipation des musulmanes équivaut au respect qu'on leur doit en tant qu'êtres humains, et non en tant qu'objet du désir. La femme musulmane, et en niqab en particulier t'oblige à la respecter et à la considérer comme un être humain parce que tu n'as pas le choix, tu dois la regarder dans les yeux ; puisque les parties du corps qui attire le regard de l'homme sont couvertes ; donc la femme en niqab énerve les hommes qui sont privés de leur droit de "mattage".
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