Le chef du gouvernement a de nouveau abordé l’affaire Ouzzine. Dimanche à Rabat, à l’occasion d’une réunion avec les chefs de sections de la jeunesse du PJD, Abdelilah Benkirane a démenti formellement les rumeurs annonçant un léger remaniement ministériel qui permettrait à Mohamed Ouzzine de rester au sein de l’exécutif mais en tant que ministre d’Etat sans portefeuille.
Un poste vacant depuis le décès tragique d’Abdellah Baha. Une nomination qui équivaudrait à une promotion et non à une sanction pour le Harakiste. Benkirane a également nié toute négociation à cet effet, avec Mohand Laenser, le secrétaire général du Mouvement populaire.
Il y a environ dix jours, le quotidien arabophone Al Akhbar, très critique avec les islamistes, a publié cette «information». Celle-ci a ensuite été abondemment relayée par des sites électroniques.
Le sort du ministre de la Jeunesse et des Sports reste suspendu aux résultats de l’enquête que mène la gendarmerie. Depuis l'éclatement du scandale de l’organisation du mondial des clubs, les députés et les sénateurs ont, apparemment, reçu la même injonction : reporter toutes les questions orales au ministre à une date ultérieure. En attendant les activités de Mohamed Ouzzine sont réduites à la portion congrue.