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Grand Angle

Casablanca : Une marche de solidarité avec les victimes des inondations dispersée par la force

Les autorités marocaines ne réagissent pas toujours de la même façon aux mouvements de solidarité avec les sinistrés des récentes inondations. Parfois, elles autorisent des caravanes et des campagnes de collectes d’aides en faveur des victimes. Mais dans d’autres cas, elles brandissent l’interdiction et la matraque. C’est ce qui s’est passé, le 28 décembre, à Casablanca.

Publié
Photo : Anadolu
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Les forces de l’ordre ont dispersé, hier-après midi à Casablanca, une marche de solidarité avec les victimes des dernières inondations. Une centaine de personne avait répondu à l’appel d’une association politique amazighe : «Tawada».  Avant même le lancement de la protestation à partir du célèbre centre commercial Derb Omar, différents corps de la sûreté s’étaient déployés en nombre important.

«La police a interpellé des membres de l’ONG et saisi des drapeaux amazighs et des banderoles», nous confie une source proche du dossier. Les arrestations ne sont pas trop prolongées au siège de la wilaya de la sûreté de la métropole. Après environ deux heures d’interrogatoires, les personnes interpellées ont été libérées. En revanche le recours à la matraque «a fait une dizaine des blessés dans les rangs des manifestants, transportés à l’hôpital Ibn Rochd», affirme la même source.

Les autorités agissent de manière sélective

La dispersion de la marche par la force a contraint quelques éléments de «Tawada» à s’éparpiller dans les zones mitoyennes de Derb Omar pour continuer à protester par petits groupes. Mais les rassemblements n’ont duré que quelques minutes. L’un des policiers et des mokhaznis ont été alertés par les slogans ont décidé d’intervenir. Ce jeux du chat et de la souris se sont poursuivis jusqu’à 19 heures.

L’intervention contre la marche de Casablanca n’est pas sans rappeler ce qui s’est passé il y a deux semaines à Rabat. Le 11 décembre, une caravane humanitaire en direction de Tiznit, Sidi Ifni et Guelmim, constituée d’un autocar et de trois camions transportant des aides et des vivres pour les sinistrés, a été interdite par les autorités de la capitale. L’initiative d’avocats, de fonctionnaires du ministère de la Justice et d’étudiants a été vite avortée.

En revanche, d’autres formes de solidarité avec les victimes des dernières inondations ont pu atteindre leurs objectifs sans souffrir du moindre problème avec les représentants de l’Administration territoriale.

Organisation ?
Auteur : Loutfi-mre
Date : le 30 décembre 2014 à 15h22
Quel sont les vrais motif de ce rassemblement ?
Était-ce vraiment pour les victimes de l'inondation ou c'est une revendication amazigh ?
Première chose qui me vient à l'esprit , ont ils obtenus une autorisation pour défilé dans les rues ?
La manifestation sauvage ça ne fonctionne pas .
Le Maroc est un Univers impitoyable
Auteur : Oujdaoui.
Date : le 30 décembre 2014 à 14h34
Vraiment ces gens qui gouvernent au Maroc sont des impitoyables . Non seulement ils n aident pas ces malheureux convenablement mais interdissent les aides en provenance des citoyens pitoyables .
Ce qu il y a de pire au Maroc , ce ne sont pas les épreuves , ce sont les INJUSTICES .
Quelle honte
Auteur : Ibn Ziyad
Date : le 29 décembre 2014 à 12h48
L'Etat marocain est la suite du colonialisme européen c'est une mafia.
Emission spécial MRE
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