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Grand Angle

Maroc : Ramid dément vouloir emprisonner les auteurs de « j’aime » sur les vidéos de terroristes

Après la surenchère politicienne du PAM, le projet de loi sur le terrorisme est de nouveau au cœur d’une polémique. Ses protagonistes sont le site d’actualité Hespress et le ministère de la Justice. Cette fois la controverse concerne les réseaux sociaux.

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Au fil des jours, la relation entre les ministres issus des rangs du PJD et le site Hespress, qui leur était il y a un certain temps plutôt favorable, se détériore. Le département de la Justice n’a pas tardé à réagir à un article publié hier par le site. Celui-ci affirme que Mustapha Ramid était déterminé à sanctionner par des peines d’emprisonnement tout clic sur «j’aime» pour des vidéos et des informations de groupes radicaux diffusées sur les réseaux sociaux.

Dans un communiqué, le cabinet du ministre s’inscrit complètement en faux contre la teneur du papier de Hespress. Il affirme que la question a été effectivement abordée dans le cadre de l’examen du projet de loi sur le terrorisme par les membres de la commission de la justice et la législation à la Chambre des représentants. Selon la note, un député avait interpellé Mustapha Ramid pour lui demande  si un clic sur «j’aime» sur un enregistrement de l’organisation de l’ «Etat islamique» pourrait-être passible d’une peine d’emprisonnement ?

Une guerre entre Hespress et le PJD ?

Le ministre a précisé, dans sa réponse, qu’«un tel geste ne pourrait être considéré comme une expression d’une quelconque tendance terroriste». «Le clic pourrait être l’œuvre d’un terroriste tout comme il peut être accidentelle et venant d'une personne normale sans intention de nuire», a-t-il poursuivi. Pour clore le débat, le texte du département de la Justice précise que Ramid a expliqué au député que «seules les preuves et les données sur l’auteur du ‘‘j’aime’’ sont à même de mener à la vérité».  

Ces propos plutôt évasifs seraient-ils à l’origine de la mauvaise interprétation des propos du PJDiste par Hespress ? Rien n'est moins sûr. Cela pourrait être aussi une volonté du site de s’attaquer frontalement au PJD. Hespress semble d’ailleurs vouloir défier le parti de la Lampe. Aujourd’hui, le site d’information  arabophone s’en est encore pris au frère de Benkirane en publiant un article qui s'interroge sur les raisons qui empêcheraient les islamistes de citer nommément les prévaricateurs.

Cette polémique a failli éclipser les réelles problématiques que suscite le projet de loi sur le terrorisme, notamment les modifications proposées par le CNDH à la mouture du gouvernement Benkirane. L’instance dirigée par Driss El Yazami souhaite que le projet soit conforme à la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies N° 68/178  adoptée le 18 décembre 2013 qui exhorte les Etats à « veiller à ce que les lois nationales qui érigent en infractions les actes de terrorisme soient accessibles, formulées avec précision, non discriminatoires, non rétroactives et conformes au droit international, y compris des droits de l’homme». 

pffff!!!!!!
Auteur : hassan0123
Date : le 28 décembre 2014 à 18h37
On est dirigé par une bande d'amateurs et d'incompétents!!!!
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