Depuis le discours royal sur la mauvaise gestion de Casablanca, les projets pour remettre la métropole sur les rails affluent. Lundi, le wali du Grand Casablanca, Khalid Safir et le maire de la métropole, Mohamed Sajid, ont présenté un plan de développement stratégique de Casablanca étalé sur 2015-2020. Celui-ci permettra de mettre en œuvre une série de grands projets avec un budget de 33,6 milliards de dirhams.
Lancé par le roi Mohammed VI, le 26 septembre dernier, ce plan a pour objectif de réconcilier la ville avec ses habitants, optimiser la mobilité aussi bien en termes de temps d’attentes et de déplacement que de coût. Il s’agit aussi de développer une offre de divertissement différenciée en vue de hisser Casablanca comme un exemple de réussite et de référence.
Rendre la ville plus attractive
Ces projets devraient rendre la métropole plus attractive. Et pour y arriver, quatre axes ont été ciblés : amélioration du cadre de vie, plateforme et mobilité, excellence économique et animation. Le premier s’effectuera à travers le renforcement de la mobilité au niveau de la région avec notamment l’augmentation des lignes de tramway et la construction de ponts. Cela passera aussi par la promotion de l'attractivité économique ainsi que l’amélioration du climat d’affaires. L’objectif étant de permettre à la métropole de se positionner en tant que destination nationale et internationale de shopping et de loisirs.
Le plan entend aussi mettre à niveau les infrastructures culturelles, sportives et d’animation. Dans ce sens, le wali a rappelé les quatre conventions, dotées de 1,3 milliards de dirhams, qui ont été signées. Il a aussi évoqué un montant de 700 millions de dirhams destiné à l’aménagement du littoral touristique : corniches d’El Hank, Mohammedia, Dar Bouazza et mise à niveau de celle d’Ain Diab.
2 milliards de dirhams pour les quartiers «sous équipés»
Plusieurs autres conventions ont été également signées. Elles portent sur le marketing territorial pour 300 millions dirhams, l’équipement des quartiers «sous-équipés» pour 2 milliards dirhams et l’amélioration de la mobilité et des moyens de transports publics pour 16 milliards dirhams. Ces conventions concernent aussi la construction des équipements publics projetée dans le cadre des opérations de lutte contre l’habitat précaire pour 750 millions dirhams.