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Grand Angle

Insolite : Le groupe Addoha soutient la presse, mais pas forcément sa liberté

Le début de semaine était tourmenté chez nos confrères des Echos Quotidien. Dans une action vraisemblablement concertée, il y a eu un rachat massif d'exemplaires des numéros du lundi 23 et mardi 24 août. De nombreux lecteurs ont été privés de leur journal qui contenait pourtant une enquête approfondie sur une affaire d'«escroquerie et d'abus de confiance» de la part de deux sociétés appartenant au PDG du groupe Addoha, Anas Sefrioui. Lecture qu'ils pourront reprendre sur nos pages (voir encadré)...

Publié
Surtout les vendeurs de nuit et les kiosques qui ont pignon sur rue ont été concernés directement par le mouvement. Photo : TV5
Temps de lecture: 3'

L'enquête en question retrace une affaire vieille de plusieurs années où des «frais de réservation» avaient été illégalement prélevés auprès d'acheteurs de logements sociaux à Casablanca. 5000 dirhams demandés à plus de 2000 acheteurs, soit plus de 10 millions de dirhams au total, pour «frais de services» - des services jamais rendus... Selon l'enquête du journaliste Youssef Boufous, la première plainte a été déposée en 2004. Les sociétés mises en cause : «Douja Promotion» et l'«Euro Africaine de Trade» (EAT), deux sociétés appartenant au PDG du puissant groupe immobilier Addoha, Anas Sefrioui.

Condamnées par le Tribunal de première instance de Casablanca en 2006, les sociétés devaient donc restituer l'argent. Elles l'ont progressivement fait, jusqu'à ce qu'en août 2009, Douja Promotion suspende les payements. 600 plaignants ont été remboursés, plus de 1400 attendent toujours...

C'est alors que l'avocat des plaignants décide de déposer une nouvelle plainte, qui devrait être étudiée par le Tribunal en septembre – et c'est aussi le moment pour Les Echos de publier leur «Grande enquête» à ce sujet, en deux épisodes, le lundi 23 et mardi 24 août. L'affaire avait eu très peu de couverture médiatique, surtout depuis que les versements ont été interrompus.

Lundi 23 août, plus d'Echos dans les kiosques

Mais lundi 23 août, alors que l'on aurait pu s'attendre à des réactions des lecteurs par rapport à ce scandale, le journal a reçu des retours d'un tout autre genre. Comme nous a informés le quotidien, le journal a été contacté par plusieurs lecteurs assidus qui n'arrivaient pas à trouver les numéros en kiosque. Impossible de trouver le numéro 197 des Echos... La cause : beaucoup de vendeurs ont témoigné que «certaines personnes étaient venues acheter massivement le numéro dans plusieurs points de ventes à Casablanca, Rabat, Marrakech», apprend-on auprès des Echos, témoignages confirmés par leurs points de vente partenaires. Une autre source parle d'une offre directement faite au distributeur des Echos, Sapress, d'acheter un grand stock.

Etrange histoire, sans preuves tangibles sur les commanditaires de ces ramassages massifs, mais où tout semble pointer vers une action visant à préserver l'image du groupe Addoha. Le second épisode, publié mardi, aurait également fait l'objet de ramassages, mais à moindre échelle. Il faut dire que ce deuxième article donne davantage la parole aux accusés (voir ci-dessous).

Une campagne anti-com?

Si Addoha était réellement derrière l'affaire, il s'agirait là d'une action de communication bien particulière, une campagne visant à empêcher la diffusion de toute information négative. N'empêche que le calcul mental derrière l'action semble simple.

Le tirage des Echos s'élève à 20 000 exemplaires. Selon le journal, il est encore «trop tôt pour donner plus de détails sur les résultats définitifs des ventes des deux numéros concernés par le 'ramassage'». Mais si sur deux jours, entre 20 et 30 000 exemplaires ont été ramassés, à 4 dirhams pièce, le coût de cette «action d'anti-com» serait revenu à 80 000 – 120 000 dirhams. Peu, si l'on considère les 7 millions de dirhams toujours en suspens. Et l'image du groupe, clairement en jeu.

Quant au journal, il aura sûrement bénéficié de bonnes ventes ces jours-ci, mais ses responsables n'en sont pas pour autant heureux. Au contraire : «nous condamnons vivement ce genre de comportement qui prive le lecteur de la vérité et surtout de la liberté de lire le journal qu'il a choisi». Pour restituer une partie de cette liberté de lire, nous publions ci-dessous, avec l'autorisation de l'auteur et du journal, l'enquête en question sur les procès à l'encontre d'Anas Sefrioui.

Complément d'information : Joint par téléphone, le groupe Addoha nie tout rapport avec le ramassage d'exemplaires des Echos Quotidien. (30.8.2010)

L'enquête publiée dans les Echos Quotidien

Sefrioui épinglé en justice
Par Youssef Boufous

L’affaire est passée presque inaperçue. Pourtant, il s’agit d’un feuilleton, dont les premiers épisodes ont commencé, il y a plus de six ans. Une affaire qui implique l’un des hommes d’affaires les plus en vue. Il s’agit du patron du puissant groupe immobilier Addoha, Anas Sefroui. En effet, deux de ses sociétés, « Douja Promotion » et « Euro Africaine de Trade -EAT- », avaient été accusées d’« arnaque et d’abus de confiance ». Rien que ça ! Mieux encore : Elles étaient condamnées par le tribunal de première instance de Casablanca, dont les jugements, définitifs, ont été confirmés en appel, pour charges retenues et avérées. Le tribunal s’est en effet prononcé en faveur de plus de 2000 plaignants, copropriétaires d’appartements économiques situés dans les résidences « Addoha 2 », « Al Abrar » et « Al Kaoutar », à Casablanca. Le groupe d’Anas Sefrioui devait ainsi restituer plus de 10 millions de DH pour ces familles. Le promoteur immobilier exécutera les jugements jusqu’en août 2009. Date à laquelle le groupe, soudainement, décidera de faire volte face, changera d'avocat et de stratégie de défense et cessera d’endommager les victimes, tel que prévu par les jugements prononcés. Et ce, jusqu'à l’écriture de ces lignes.

Lire la suite :

Episode I - Sefrioui épinglé par la justice

Episode II - Sefrioui contre-attaque

Source : Les Echos quotidien, N° 197 et 198, du 23 et 24 août 2010.

C'est la politique d'Addoha
Auteur : chantal163
Date : le 29 septembre 2010 à 14h41
c'est dramatique, vous avez bien réussi la description de l'état desastreux des lieux, j'imagine bien, croyez pas que c'est juste à Sala Aljadida, la politique d'Addoha est toujours la même. à Marrakech aussi, il faut voir le nouveau projet "les portes de marrakech", la situation est lamentable. je pense que je suis incapable de trouver les mots qui expliqueront bien les choses. mais je vous laisse imaginer les finitions : carrelage qui saute, fuite et moisissure chez les voisins , plus même que ce que vous pouvez imaginer. c'est dur
la technique de construction extraordinaire de la satannée DaRK douja promotion grouposcule addoha!
Auteur : youssefssin
Date : le 11 septembre 2010 à 14h00
aprés avoir habité ;pendant deux ans,depuis janvier 2008;dans l'immeuble N°:101 groupe d'habitation n°9;sis à la résidence "ach'char" alias "al'khayr" à la cité royale de sala aljadida et oeuvre du grouposcule douja promotion addoha:
les habitants de cet immeuble se sont réveillés un matin en découvrant une importante plusieurs fissures au niveau du rez de chaussées de cet immeuble N°101;
au début ces habitants effrayés ; ils ont cru que c'est encore le probléme réccurent du reseau sanitaire des eaux usées qui fait défaut comme partout dans la résidence 'al khayr" de sala aljadida;
mais cette fois le comble des combles ;

en effet les fissures sont dues au manque" TENEZ VOUS BIEN CHERS FUTUR CLIENTS DE CE SATANNé GROUPE ADDOHA ";le MANQUE de L'ARMATURE d'ACIERS au niveau d'une grande partie des FONDEMENTS de toute l'immeuble N°101 groupe d'habitation n°9 residence alkayr sala aljadida;

REMARQUEZ BIEN CHERS FUTURS CLIENTS D'ADDOHA la réation des hauts responsables de ce coupe ADDOHA;

TOUT D'ABORDS ILS ONT délogé les cinq familles qui habitaient le rez de chaussées de cet immeuble N°101;ces familles qui ont dépensées des dizaines de milliers de dirhams pour FINIR;oui FINIR leurs appartements respectifs et les rendre dignement habitables;
donc ces champions de la construction ont annulé le rez de chaussée de l'immeuble ;
puis:pour la trentaine de familles qui habitent encore les quatre niveau de l'immeuble plus haut ;ils ont recommandé à tous ces habitants de ne pas paniquer ;que rien n'est grave;mais tout de même avec une géniale résolution pour le systéme d'évacuation des eaux usées des quatre niveaux de l'immeuble N°101;
puisque le rez de chausée de l'immeuble a été annulé de facto alors ils ont récupéré tout les eaux usées des quatres étages en plaçant une nouvelle tuyauterie apparente ;qui traversse pêle mêle tous les murs des appartements du rez de chaussée devenus comme un simple hangar fantômatique.

alors et enfin tout ceci est arrivé au début de l'année 2010 ; Tenez vous bien encore chers futurs clients et à ce jour soit le 11 septembre 2010;la résolution phénomenale de l'évacuation des eaux usées de tout l'immeuble N°101 se fait par ce systéme archaîque & fantômatique;
et les cinq malheureux familles des appartements du rez de chaussées évacuées DaR DAr se trouvent encore dans des appartements polluées et infectes par differentes bestioles;
il faut savoir que ces appartemments de secours sont déstinées normalement au futur conciérges de la pseodo résidence"ach'char" soit la khayr de sala aljadida !
stop & fin
ESPRIT COMMERCIAL TRES POURRI !!
Auteur : almaghrebi
Date : le 09 septembre 2010 à 11h32
Je vous felicite pour cette description tout a fait exacte des agents comerciaux d' addoha !! de vrais anguilles !
Leur selection etait tres bien etudiee et preparee pour bien manipuler les honnetes acquereurs. Qulle honte de la part sefrioui !
Cet empire de l' immobilier ne tardera pas a sa faillite !

Merci pour votre commentaire pertinant
la politique Mercantile et la finesse de l'ésprit commercial pourri d'addoha:Douja Promotion
Auteur : youssefssin
Date : le 03 septembre 2010 à 19h15
voilà je vous confirme par l' émail{çi-aprés} la maniére dont l'administaration d'addoha douja promotion présidé par Mr A.Sefrioui;traite ses clients en profitant amplement de leurs miséres et de leurs ignorances ;de leurs droits légitimes:
voicçi l'émail envoyé en été 2008 à addohha avec des photos à l'appui sur l'états des appartements tels servis aux clients citoyens autant nationaux que MRE. A MéDiTeR avant de se dirriger vers un bureau de vente signé addoha douja promotion:l'EMAIL DIXIT
Permettez moi Monsieur le Président Directeur general Anas Sefrioui de vous demander de bien vouloir interpeller vos cadres assistants et subalternes; sur leurs responsabilités;leurs engagements , leurs motivations et leurs abnégations quant à l'aplication de votre noble engagement celui de votre politique de qualité. Quant à votre certification iso 9001 il faut bien reconnaitre qu'elle est quaduc depuis bien longtemps. Reconnaissons aussi qu'il n'est pas trop tard pour rétablir votre situation .Notamment dans le choix urgent de vos cadres subalternes qui vous entourent d'un nuage rose bien empli de mensonges. Et de grâce cessez la mascarade de votre bureau de vente dans la cité royale {salaaljadida} résidence al khayr {+1400 appartements} Avec Mes Souhaits Les Meilleures.
Au fait cet émail toujours d'actualité aprés 2 ans passées ;
et vous pouvez visiter la sois disant résidence alias immeubles bidonville;et voir son désastreux état:une réelle catastrophe environnemental & écologique.
des photos aussi sont disponibles quand vous le voudriez.
mieux encore venez visitez les appartements et faire un sondage sur place;
les habitants le feront avec plaisir et chaleureusement.SiC
stop & fin
et les pauvres!!!!!!!!!!!!!!!
Auteur : baba laaziz
Date : le 29 août 2010 à 20h27
c est toujours les pauvres qui prennent plein pots je dirai meme que c est eux que que l etat desire detruire pas qu au maroc mais sur tout continent confondu c est toujours les pauvres qui payent et les riches en profitent a max pourquoi parce que l argents a rendu l homme puissant mais qui celui qui en a pas ne vaut rien a la societe d aujourd hui comme le dit le dicton li maandou flouss klemou messouss
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