Malte : Une Marocaine condamnée pour avoir aidé une Tunisienne à avorter fait appel

Soumia Mansouri avait été condamnée à une peine de prison de 18 mois pour avoir fourni des pilules à Sellami Zammit Raya, une Tunisienne qui désirait mettre fin à sa grossesse. L’avortement illégal s’est déroulé à Fgura, une ville située dans le sud-est de Malte, rapporte The Independant.

Si Soumia avait plaidé coupable lors de son jugement le 24 novembre dernier, elle revient sur sa décision en faisant appel. Sa condamnation aurait été basée sur de fausses preuves. La Tunisienne n’aurait pas été enceinte au moment de la transmission des pilules.

L’avocat de la Marocaine affirme que si sa cliente a plaidé coupable la précédente fois, c’est parce qu’elle pensait que les preuves d’échographie fournies étaient réelles. Mais si l’échographie a bien eu lieu, elle montre un fœtus, pas encore formé. Il n’y a donc pas eu de meurtre.

En parallèle, la Tunisienne affirme qu’il avait six à sept semaines lorsqu’elle a voulu avorter. Aux yeux de la loi, il ne s’agit donc pas d’un fœtus, qui peut porter ce nom qu’au bout de 8 semaines de grossesse.

On ne connaît pas encore la décision du juge, mais l’affaire se poursuit…