La protection des droits des MRE est l’une des préoccupations majeures des pouvoirs publics et l'un des piliers du programme gouvernemental en faveur de cette communauté, a affirmé selon la MAP, Mohamed Ameur, ministre chargé des MRE. Le ministre intervenait à l’ouverture des travaux de la journée d'étude sur la protection des droits en temps de crise.
Les participants ont débattu sur diverses questions touchant le droit : «les droits des migrants et leur application aux MRE», «crise économique et problèmes de protection des droits des MRE», «les actions nécessaires pour une meilleure garantie des droits de cette communauté».
A la fin des travaux, il a été annoncé qu’un réseau composé de juristes, de chercheurs et d'ONG, qui sera chargé de défendre les intérêts et les droits des MRE.
D’après Mohamed Ameur et rapporté par Le Matin, les conclusions de la rencontre aboutiront sur l'élaboration d'un plan d'action pour l'accompagnement des MRE sur le plan juridique et des droits de l'Homme. L’Etat prendra les devants, mais fera aussi appel aux pays d'accueil pour l’élaboration de ce plan, afin de garantir une meilleure protection des droits des MRE.
Par ailleurs, les contacts créés lors de cette rencontre seraient mis à contribution pour créer un premier groupe de juristes, d’experts et d'acteurs associatifs établis à l'étranger. A ce niveau, Mohamed Ameur a rappelé que «la communauté marocaine regorge de potentialités et de compétences qu'il faudrait mettre à profit pour créer un réseau de juristes, d'avocats et d'experts qui sera au service des MRE». Le futur réseau sera «un lobby» qui permettra d'accompagner les Marocains du monde au niveau juridique et d'examiner leurs préoccupations et leurs problèmes, a-t-il dit.
La rencontre a appelé aussi à la vulgarisation des conventions internationales régissant le droit de l'émigré. Enfin, les intervenants ont appelé les médias à jouer leur rôle en participant pleinement à l’actualisation des droits des MRE et à dénoncer les actes de mauvais traitement et de racisme dont sont victimes les citoyens marocains partout où ils se trouvent.